Trois Bisontines s'aventurent dans la reprise du bar le Marulaz

Publié le 17/10/2013 - 15:18
Mis à jour le 18/10/2013 - 13:57

Juliette et Claire Touyard et leur copine Martine Girol ont décidé de reprendre le Marulaz, un bar de Besançon qui sera bientôt sans propriétaire. Elles ont déjà beaucoup d’idées mais doivent réunir assez de fonds pour pouvoir réaliser leur rêve…

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Entreprise

C'est l'histoire de trois copines qui se connaissent depuis déjà quelques années et qui souhaiteraient ouvrir leur bar. Martine a 24 ans, elle vient de terminer ses études de sciences politiques et de sociologie des pratiques culturelles. Clara a également 24 ans et est éducatrice spécialisée. Quant à sa soeur, Juliette, 28 ans, est diplômée de philosophie et de sociologie.

Toutes les trois se sont rendues compte que trouver un travail qui rassemble toutes les valeurs qu'elles souhaitent défendre se trouvait dans l'idée d'ouvrir un bar. "Pour nous, un bar est le lieu de convivialité le plus informel où on peut mener des projets ou tout simplement boire un verre. C'est un espace de possibles : il peut y avoir à la fois des concerts, on peut s'y retrouver avec des amis et passer un bon moment etc. C'est le genre de lieu qu'il faut vraiment préserver" explique Martine, "On avait envie de mettre notre petite goutte d'eau" précise Juliette.

Un mot d'ordre : "ouvrir un espace convivial et chaleureux"

Elles savent déjà exactement ce qu'elles aimeraient faire du Marulaz. Les trois futures propriétaires ont dans l'idée d'en faire un relais de la vie associative du quartier et de la ville, de rencontre et d'échange que chacun pourra s'approprier, un vecteur d'animation de la place publique et surtout "un espace convivial et chaleureux". "Si une association a besoin de faire une réunion, on voudrait être disponible, on voudrait être des médiateurs" raconte Martine.

Pour la restauration, elles souhaitent travailler principalement avec le local : "on proposera des bons vins du coin, on fera fonctionner notre terroir parce qu'il est très riche, proposer des assiettes de charcuteries, de fromage, des tapas etc. à des prix accessibles. Et le midi, plutôt des snacks élaborés : des plats simples mais de qualité" précise Juliette.

Ces jeunes femmes souhaitent également tisser des liens avec la clientèle : "on ne veut pas parler de "clients" mais d'"usagers". Ce ne sera pas un bar d'anonymes"  précise Martine, "un bar est un lieu où on n'y cherche pas grand chose en particulier mais où on peut y trouver beaucoup de choses".

"Si tout se passe bien, on pourra ouvrir au printemps 2014"

Pour réunir des fonds, Claire, Juliette et Martine utilisent le site My major company, un site de financement participatif où chacun peut faire don d'une somme d'argent. Au départ, les elles souhaitaient rassembler 3.000 euros. Actuellement, elles ont atteint la somme de 3.650 euros (il reste moins de deux mois pour envoyer des dons). Cette somme servira à financer les travaux de réhabilitation du bar.

Mais attention ! Ces entrepreneuses ne veulent en aucun cas "dénaturer" le Marulaz : "on veut simplement lui redonner de la lumière et aussi travailler avec de la récup'. On est pas mal sensible à tout ce qui se fait avec des palettes" précise Martine. Il y aura tout de même une décoration qui reflètera la personnalité de chacune :" on veut un espace où on se sent bien avec une atmosphère un peu cosi mais qu'il faut rafraîchir un peu mais ce ne sera ni lounge ni midinette" ajoute Juliette.

Les filles ont également le soutien de la BGE, un réseau national d'appui aux entrepreneurs qui les accompagnera dans leurs démarches.

Si tout se passe bien, les trois jeunes femmes pourront accueillir leur clientèle au Marulaz au printemps 2014.

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