réponse le 10 avril
Douze cadres dirigeants du groupe Parisot et un actionnaire minoritaire, François-Denis Poitrinal, ont déposé un dossier de reprise en mars auprès des tribunaux de commerce de Vesoul (Haute-Saône) et d'Epinal (Vosges), a indiqué un représentant du projet.
Les 831 postes de Haute-Saône maintenus dans le projet de reprise
Dans ce projet, l'ensemble du personnel des sites haut-saônois (831 salariés) et roumain (environ 1.000 salariés) sont conservés. En revanche, une quarantaine de postes pourraient disparaître à Mattaincourt (290 salariés), a précisé le représentant.
Les repreneurs prévoient un investissement de 12 millions d'euros, dont 2 millions d'euros à investir sur le site vosgien dès la première année. Ils ont déjà obtenu du Fonds de développement économique et social la garantie d'un prêt de 3 millions d'euros, à rembourser en sept ans, a noté leur porte-parole.
Le tribunal de commerce de Vesoul se prononcera le 8 avril prochain sur ce projet. Mais cette décision ne sera actée que le 10 avril, si le tribunal de commerce d'Épinal donne lui aussi son feu vert à la reprise de Parisot-Mattaincourt, actuellement en redressement judiciaire. "Nous attendons la décision du 10 avril sereinement, car le projet de reprise est solide, financé et prévoit le maintien des sites en France", a confié le représentant du projet.
Le groupe Parisot est pour l'instant détenu à 49% par la famille du fondateur, Jacques Parisot, et à 51% par Windhurst Industries, leader européen de l'aménagement d'intérieur. En cas de reprise la famille Parisot et Windhurst Industries quitteraient le groupe.
Laurence Parisot, petite-fille du fondateur et ancienne présidente du Medef, n'entretient plus aucun lien avec l'entreprise.
(Source : AFP)