Cette mission "permettrait d'avoir une analyse extérieure de la situation opérationnelle du SDIS (service départemental d'incendie et de secours) et permettre aux différentes parties de trouver une solution concertée", a-t-il précisé.
Les sapeurs-pompiers de la Nièvre, qui effectuent une heure de grève par jour depuis début avril, se plaignent d'un manque d'effectif, faisant suite notamment à un redéploiement des sapeurs-pompiers professionnels pour pallier un manque de sauveteurs volontaires dans des petites casernes du département.
Pour un rythme de travail préservé
Si les soldats du feu acceptent le principe d'une réorganisation à effectif constant pour l'instant, ils s'inquiètent de voir les équipages d'intervention dégarnis et demandent à ce que leur rythme de travail soit préservé, selon Fabrice Desmoulins, un porte-parole du syndicat SUD des pompiers de la Nièvre.
"Dix postes ont été perdus en 10 ans sur un peu moins de 130 sapeurs-pompiers non-officiers" que compte le département aujourd'hui, a détaillé le responsable syndical. "Dans les années qui viennent, il faudra se débrouiller pour faire un plan d'embauches", prévient-il.
La direction du SDIS de la Nièvre n'a pas souhaité faire de commentaire.
(Source AFP)