Quatre cadres de la fédération des chasseurs mis en examen pour destruction d'espèces protégées

Publié le 05/12/2013 - 19:55
Mis à jour le 15/04/2019 - 14:33

Le président de la fédération des chasseurs de Haute-Saône et trois autres cadres ont été mis en examen pour avoir ordonné la mise à mort de plus d’une centaine d’animaux protégés.

 ©
©

Le président, le directeur, le directeur technique et le secrétaire de la fédération départementale ont été mis en examen pour "destructions d'espèces protégées en bande organisée", et placés sous contrôle judiciaire sur réquisition du parquet de Vesoul.  Les quatre cadres réfutent les faits qui leurs sont reprochés ou les reconnaissent a minima, a indiqué  le parquet de Vesoul.

D'après l'enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), plus d'une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés, comme l'autour des palombes, ont été tués entre 2010 et 2013 sur le site d'une réserve cynégétique gérée par la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, a précisé le parquet.  Cette réserve située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône) est notamment destinée à développer du gibier de chasse tels que des faisans et des lapins de garenne.

"Exterminer toutes les espèces" nuisibles au gibier de chasse

Les faits ont été dénoncés par des stagiaires de la fédération haut-saônoise. Ils ont affirmé aux services de l'ONCFS qu'ils avaient été obligés "d'exterminer toutes les espèces nuisibles" au gibier de chasse, dont des animaux protégés. D'après leurs déclarations, la fédération leur a fourni un fusil, des pièges et du poison pour tuer les bêtes et ils touchaient une prime de 100 à 150 euros pour trente queues d'animaux protégés.

 La perquisition des services de l'ONCFS a permis de découvrir des cadavres et des queues d'animaux protégés, ainsi que des pièges et du poison.
   Deux associations de défense de la nature ont déposé plainte auprès du parquet de Vesoul.  L'enquête pour "destructions d'espèces protégées en bande organisée" a été ouverte en juillet dernier et confiée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

(source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.85
nuageux
le 19/04 à 6h00
Vent
2.89 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
92 %