129 candidats en lice pour douze fauteuils en Franche-Comté

Publié le 09/06/2012 - 10:26
Mis à jour le 09/06/2012 - 10:27

On vote demain dimanche pour le premier tour des élections législatives. Changement notable depuis le scrutin de 2007, la Franche-Comté ne compte plus que 12 circonscriptions au lieu de treize. Plus de 800 000 Francs-Comtois sont appelés aux urnes.

législatives 2012

Depuis le denier scrutin, un redécoupage électoral a amputé la Haute-Saône d’un siège. D’où la confrontation inédite et plutôt musclée entre deux députés sortants PS et UMP dans la même circonscription.

129 candidats, contre 172 en 2007, se présentent dans la région. Le nombre des prétendants, malgré une circonscription en moins, a sensiblement baissé. Un phénomène enregistré dans tout le pays avec une baisse de 23,3%. 7423 candidats en 2007, 5691 en 2012, c’est en moyenne trois candidats de moins par circonscription. Ce qui va quelque peu alléger la facture qui s’était élevée à 77,6 millions d’euros en 2007 dont 34 millions pour les dépenses postales.

De 13 à 9 candidats

Quand dans la région il y avait en moyenne un peu plus de 13 prétendants dans chaque circonscription en 2007, ils ne sont plus que 11. C’est la première circonscription du Doubs (Besançon-Ouest) qui en compte le plus avec 13 candidats et celle de Saint-Claude dans le Jura le moins avec 9.

La configuration sortante comporte onze députés UMP (3 dans le Jura, 4 dans le Doubs, 2 en Haute-Saône et 2 dans le Territoire de Belfort) et deux PS. Pierre Moscovici dans le Doubs et Jean-Michel Villaumé en Haute-Saône avaient contrarié la ferme intention de l’UMP de faire le grand chelem. A noter que quatre candidats UMP avaient décroché la timbale dès le soir du premier tour (Alain Joyandet, Michel Raison, Jacques Pélissard et Jean-Marie Binetruy). Ce sera moins facile en 2012, notamment pour Annie Genevard, qui succède à Jean-Marie Binetruy, et qui est confrontée à la candidature dissidente de Nathalie Bertin.

Combien de triangulaires ?

La gauche va-t-elle reprendre du terrain en Franche-Comté dans la foulée de la présidentielle ? Nicolas Sarkozy l’avait emporté avec un point d’avance sur François Hollande. Ce dernier n’arrivant en tête que dans la région que dans le Territoire de Belfort.

En 2007, l’UMP avait dominé le premier tour avec 46,65 % des suffrages devant les socialistes engrangeant seulement 22,42% et les centristes 5,70%. Le Front National, avec 5,25% des voix, avait réalisé une contre-performance par rapport à 2002. Cette fois, il parait en meilleur posture et pourrait se maintenir au deuxième tour dans plusieurs circonscriptions comtoises si, comme à la présidentielle, il dépasse les 12,5 % des inscrits. Des triangulaires qui pourraient coûter cher à l’UMP. C’est l’une des clés du premier tour.

La participation avait été de 62,35%, bien en-deçà de celle de la présidentielle de la même année. Il y a d’ailleurs fort à parier que ce dimanche on s’éloigne sensiblement du taux de participation du 6 mai 2012, deuxième tour de la présidentielle, qui était de 83,15% en Franche-Comté.

Un élu écologiste ?

Parmi les surprises possibles, il se pourrait que la Franche-Comté compte un député écologiste. Dans la circonscription de Besançon-est, celle du sortant UMP Jacques Grosperrin, Eric Alauzet est le candidat unique EELV-PS contre lequel aucun dissident socialiste n’a finalement osé se positionner. Sur le papier, il part favori, mais le candidat de la droite dispose d’un capital relationnel non négligeable.

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Sécurité et narcotrafic : Jérôme Durain embarque les Régions à prendre part aux réflexions nationales

À l'occasion du 21e Congrès des Régions de France, le conseil des régions a annoncé la création d'un groupe de travail consacré aux questions de sécurité et de prévention. Tandis qu'elles n'ont pas la compétence de la sécurité, elles souhaitent mlagré tout renforcer leur place dans la réflexion nationale sur ces sujets. Cette nouvelle instance sera présidée par Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté, lui qui était surnommé 'Monsieur Narcotrafic' lorsqu'il était sénateur.

Budget de l’Éducation nationale 2026 : Laurent Croizier plaide pour une école “stable et sereine”

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray, le député du Doubs Laurent Croizier (groupe Démocrate) a présenté les priorités de son groupe concernant les crédits de la mission ”Enseignement scolaire” du projet de loi de finances pour 2026.

Eaux pluviales : Grand Besançon Métropole veut préparer le territoire aux orages de demain

Après deux années d’étude, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Christophe Lime, vice-président en charge de l’Eau et de l’Assainissement, soumettront au débat communautaire ce jeudi 6 novembre 2025, un document stratégique sur la gestion des eaux de pluie. Objectif : anticiper les effets du changement climatique et mieux encadrer l’urbanisation.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Océane Godard dénonce l’implantation de Shein à Dijon : “le symptôme criant de l’abandon de nos valeurs”

L’ouverture prochaine d’un magasin Shein dans le centre-ville de Dijon provoque de vives réactions politiques. La députée de la Côte-d’Or, Océane Godard (PS), a publié le 4 novembre 2025 un communiqué dans lequel elle dénonce "un symbole de la faiblesse politique de l’Union Européenne et une menace pour nos territoires".

Ludovic Fagaut en photo avec Bilel Latrèche : une amitié qui fait polémique en pleine campagne à la mairie de Besançon

Le candidat Les Républicains à la mairie de Besançon, Ludovic Fagaut, est parti en voyage privé à Marrakech, où il y a retrouvé sur place son ami Bilel Latrèche. Un séjour à titre personnel qui aurait pu passer inaperçu… si des photos publiées le 30 octobre 2025 n’avaient déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux. En cause : la présence de Bilel Latrèche, condamné à une peine de prison avec sursis pour violences conjugales en août dernier par le tribunal correctionnel de Dijon.

Le PCF appelle à “retrouver le chemin de l’union” de la gauche dans les grandes villes du Doubs

Dans un communiqué diffusé le 1er novembre 2025, le conseil départemental du Parti communiste français (PCF) du Doubs plaide pour une relance de l’union des forces de gauche à l’approche des élections municipales, notamment à Besançon, Pontarlier et Montbéliard. Le parti déplore une dynamique de rassemblement aujourd’hui "vacillante" malgré, selon lui, de nombreuses convergences programmatiques.

Le secrétaire de la section PS de Besançon démissionne et pointe des ”comportements problématiques”

Joachim Taïeb, secrétaire de la section du Parti socialiste de Besançon agglomération depuis juin 2025, a annoncé sa démission dans un courriel adressé à l’ensemble des militants socialistes locaux. Dans ce message, il évoque des difficultés internes et des comportements qu’il juge "problématiques", tout en affirmant rester adhérent du parti. 

Municipale 2026 à Besançon : Anne Vignot s’explique dans une lettre ouverte

Anne Vignot, maire EELV de la ville de Besançon également candidate pour l’élection municipale 2026, a souhaité s’exprimer dans une lettre ouverte aux Bisontin(e)s et "à toutes les personnes, partis et mouvements politiques qui appellent de leurs vœux cette union et la victoire de la gauche et des écologistes".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.21
ciel dégagé
le 08/11 à 12h00
Vent
1.45 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
77 %