À Besançon, Pôle emploi utilise l’activité sportive comme vecteur de recrutement et d’insertion professionnelle

Pour la deuxième année consécutive pôle emploi a organisé ce vendredi l’événement "Du stade vers l’emploi" à Besançon avec la participation du club de badminton local le Volant Bisontin. L’objectif : faire se rencontrer recruteurs et candidats dans un autre cadre que celui de l’univers professionnel.

© Élodie R.

115 chercheurs d’emplois et huit représentants d’entreprises étaient présents ce vendredi au gymnase de la Malcombe pour participer de façon anonyme à divers ateliers d’adresse, de précision ou encore de rapidité, organisés de façon ludique autour de la pratique du badminton. 

"Ici, il n’y a pas de notion de compétition" rappelle Charlotte Lenoble, chargée de communication à Pôle Emploi. L’objectif est avant tout de faire tomber la barrière sociale entre recruteurs et postulants pour découvrir un profil de candidat différent révélé lors des activités sportives accessibles à tous. Le candidat à l’emploi peut ainsi, par la pratique sportive, révéler son esprit d’initiative, son abnégation ou encore sa capacité à travailler en équipe, des qualités que recherchent les principaux recruteurs.

Faciliter l'insertion professionnelle par le biais du sport

En partenariat avec la fédération française de badminton, l’opération est proposée sur une vingtaine de rendez-vous en France. Présent pour l’occasion à cette étape bisontine, le président de la fédération française de badminton, Yohan Penel, a salué le Volant Bisontin pour son organisation et a rappelé qu’à "la fédération nous avons fait ce choix de s’engager pleinement sur ce type de dispositif" pour permettre par le biais du sport de faciliter l’insertion professionnelle.

À l’issue de la matinée, recruteurs et candidats ont partagé un repas commun avant la levée de l’anonymat dès le début de l’après-midi pour laisser place à la plus traditionnelle session de job dating. 

Placé sous le signe de la semaine du handicap, l'événement a également pu être ouvert à 50% de demandeurs d’emplois présentant une "reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé".

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