Agression d'un chauffeur de bus début mars 2019 à Besançon : le conducteur a tout inventé !

Publié le 28/03/2019 - 16:11
Mis à jour le 28/03/2019 - 16:15

Le 6 mars 2019, un chauffeur de bus avait déclaré avoir été braqué avec une arme alors qu’il prenait son service dans le quartier Saint-Claude à Besançon. Il s’agissait en fait d’une fausse agression selon le procureur de la République lors d’une conférence jeudi 28 mars 2019.

Image d'archives - Commissaire Charly Kmyta et Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon. ©Alexane Alfaro ©
Image d'archives - Commissaire Charly Kmyta et Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon. ©Alexane Alfaro ©

Le conducteur de bus a inventé de toute pièce un scénario d'agression avec l'aide d'un ami et complice. Ce dernier s'est donné la peine de simuler le braquage, cagoulé et armé d'un faux pistolet à 5h30 le 6 mars dernier afin que les caméras de surveillance captent les faits.

Pourquoi ?

Le procureur explique que l'employé de transport vivait une situation délicate au travail : il était convoqué pour un entretien par son employeur après un accident de bus et était sous la menace d'une sanction disciplinaire.

Des aveux rapides du complice...

Les deux protagonistes ont été arrêtés mercredi 27 mars. Le complice a très rapidement avoué devant les forces de police en précisant qu'il ne trouvait plus le sommeil. Le chauffeur de bus quant à lui n'a pas avoué tout de suite.

Prison avec sursis et mise à l'épreuve

Le conducteur de bus et son complice ont été déférés devant le Parquet de Besançon ce jeudi et ont été condamnés à 3 mois de prison avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve pour dénonciation et complicité de dénonciation mensongère à l’autorité judiciaire d’un crime ou d’un délit ayant exposé les enquêteurs à d’inutiles recherches

Le salarié du réseau de transport bisontin a l'interdiction de conduire un bus pendant 18 mois et l'obligation de suivre un stage de citoyenneté. De son côté, le complice a l'interdiction de posséder une arme.

Pour rappel…

Cette agression avait provoqué de vives réactions à Besançon notamment chez les salariés du réseau de transport et les syndicats. Le maire avait d'ailleurs déclaré dans la presse : "Je veux faire part de mon soutien à la victime, ainsi qu’à tous les salariés choqués de Keolis Besançon Mobilités, je remercie les pompiers et forces de police qui sont très rapidement intervenus sur place. Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence intolérable. J’espère que le responsable sera rapidement identifié et interpellé."

De plus, la circulation des Bus&Tram avait été interrompue pendant la journée en soutien à la victime.

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