Aïd-el-Kébir le 28 juin : quels sont les 14 abattoirs autorisés en Bourgogne-Franche-Comté ?

Cette année, la fête de l’Aïd-el-Kébir débute le 6 juin 2025. Cette fête, qui dure traditionnellement trois jours, donne lieu à des abattages rituels d’animaux et doit se dérouler dans le respect des réglementations sanitaires, environnementales, relatives à la protection animale et commerciales, rappelle la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt dans un communiqué.

© Alexas_Fotos/Pixabay

Les personnes qui souhaitent célébrer cette fête peuvent :

Dans la région Bourgogne-Franche Comté, 14 abattoirs seront autorisés. "Les contrôles réalisés par les services de l’État dans ces abattoirs permettent d’assurer la protection de la santé publique, en écartant les animaux malades et les viandes impropres à la consommation", assure la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Et d’ajouter : "une marque officielle ou estampille, apposée sur les carcasses, est la garantie d’une inspection sanitaire. Ces contrôles permettent également de veiller au respect de la protection animale et de l’environnement."

© Préfecture du Saône-et-Loire

Les interdictions

Les services de l’État rappellent qu’il est interdit aux particuliers de pratiquer eux-mêmes des abattages, ou pour les éleveurs d’abattre leurs animaux pour le compte de particuliers. Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, constituent un délit, passible de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du Code Rural et de la Pêche Maritime – CRPM).

Il est également rappelé qu’il est interdit aux particuliers de transporter des ovins ou des caprins en l’absence d’une déclaration à l’établissement de l’élevage (EDE) de son département et d’un document de circulation (article R215-12 du CRPM). "Il est donc fortement recommandé aux particuliers de faire appel à des professionnels pour assurer le transport des animaux vivants jusqu’à l’abattoir choisi dans des camions dûment agréés. Le transport d’animaux, dans des conditions incompatibles avec le bien-être animal, est interdit et passible de 750 euros d’amende (article R. 215-6 du CRPM)", rappelle la DDPP.

"Les services de la direction départementale de la protection des populations, la police et la gendarmerie seront mobilisés pour faire respecter les dispositions réglementaires", est-il souligné dans un communiqué de la préfecture de Saône-et-Loire.

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