Le témoin explique que le 20 avril dernier, aux environs de midi, une équipe du samu est intervenu chez le jeune homme afin d'essayer de le convaincre de les accompagner aux urgences psychiatriques étant donné que celui-ci, atteint de schyzophrenie, omettait de prendre son traitement médical. L'intervention de l'équipe d'ambulanciers a été effectuée à la demande d'un membre de la famille du jeune homme par téléphone.
Deux agents sont arrivés et ont pris part de la situation auprès de la mère du jeune homme qui les a invité à entrer. Ils auraient alors essayé d'entreprendre une conversation avec le jeune, en vain. Puis, la maman détectant les symptômes précédant ses crises d'angoisses habituelles chez son fils, aurait demandé aux deux agents sortir de la maison.
A ce moment-là, une autre équipe serait arrivé bord d'un autre véhicule avec deux autres agents. C'est alors qu'ils se seraient retrouvés tous les quatre en face du jeune homme qui refusait de les suivre dans la maison malgré la demande de repartir de la maman. Le jeune homme aurait donc decidé de partir. Le samu se serait mis a le poursuivre avec un girofar.
"C'est pourquoi à bord de mon véhicule je les ai suivi tout en les gardant a l'oeil. J'ai constaté qu'un ambulancier avait un comportement agressif envers le jeune homme et qu'il le pourchassait sans la présence des autorités compétentes. En aucun cas il y a eu de coup de couteau, d'ailleurs, ni de couteau, j'ai été présente du début à la fin" explique le témoin.
Droit de réponse : Les précisions de l'association des Ambulanciers francs-comtois
Droit de réponse :
Le témoin répond à l'association : "Alors on agresse pas les personnes sous pretexte qu'elles sont atteintes de skyzophrenie et il ne faut pas tout lui mettre sur le dos. Il faut remettre les choses a leur place et dans le bon ordre. C'est scandaleux un tel comportement et cela va a l'encontre de la déontologie. D'autant plus que cela est accepté, toléré et même soutenu par les reonsables hiérarchique".