Aux Chaprais, la guerre des tags est-elle déclarée ?

Publié le 08/05/2011 - 15:37
Mis à jour le 17/04/2019 - 15:42

Les Chaprais, comme d’autres quartiers de Besançon, n’échappent pas au vandalisme des tags ! Mais depuis quelques semaines, une étape supplémentaire semble avoir été franchie ! Un artisan de la rue du Château Rose, las de voir la façade de ses bureaux et ateliers constamment dégradés, a averti les tagueurs, sur son journal lumineux, de l’installation d’un système de vidéo surveillance et de sa volonté de systématiquement porter plainte.

La réponse ne s’est pas faite attendre : recrudescence de tags et inscriptions injurieuses « les tagueurs vous emm…… ». Depuis, ce courageux artisan a apposé une affichette sur sa vitrine, invitant les auteurs à avoir le courage de venir discuter avec lui… Il attend toujours…

Il portera donc plainte ! Et ce sont au moins trois rues qui ont été ainsi vandalisées ces temps ci : les rues du Château Rose, de la Rotonde, rue du Chasnot. Des habitants déclarent ne plus vouloir ravaler leurs murs et façades puisqu’ils seront tagués et devraient payer un abonnement pour les effacer.

Une habitante de la rue de la Rotonde, abonnée au service anti-graffitis de la mairie, indique que c’est la 4e fois depuis le début de l’année qu’elle fait appel à ce service, ce qui ne s’était jamais produit autant les années précédentes. Devant une telle situation, l’association « Vivre aux Chaprais » (site web www.chaprais.fr) ne pouvait rester indifférente !

Elle a donc écrit au maire de Besançon afin d’ouvrir le débat, cartes sur table avec les Bisontins : est-ce à la victime de ce vandalisme de payer pour que cela soit réparé ? N’est-ce pas l’affaire de tous, voisins, passants, touristes qui subissent cette situation qui porte atteinte à l’image même de la ville ?

Dans d’autres villes le choix a été fait d’intégrer le coût du nettoyage dans le coût des services offerts aux habitants, payés par les impôts de chacun. Combien cela coûterait-il à chacun d’entre nous ? C’est ce débat citoyen que Vivre aux Chaprais entend lancer. Car chacun peut constater la situation dans notre ville, malgré les arrestations, les condamnations, le service anti-graffitis, les tags sont de plus en plus nombreux.

Et ils ne doivent pas être confondus avec les fresques urbaines qui elles, s’apparentent à une forme d’expression artistique (par exemple comme sous le tunnel conduisant des Glacis à la gare). A chaque Bisontin de s’exprimer à ce sujet ( pas avec un tag, bien sûr !).

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

À Besançon la boutique “L’air de rien” ferme ses portes

Ce mercredi 15 mai 2024 les autocollants "déstockage massif" et "avant cessation d’activité" sur la vitrine de la boutique bisontine L’air de rien interpellent. Située au 8 rue des Granges, la boutique avait reçu en 2023 le prix du meilleur commerce indépendant de Bourgogne – Franche-Comté mais s'apprête pourtant à baisser définitivement le rideau.

À quoi ressemblait la première Foire comtoise ?

QUOI DE NEUF À BESAC ? • Depuis plus de 100 ans, Besançon accueille la Foire comtoise. L’événement a bien évolué au fil des ans, si elle était d’abord une "foire aux bestiaux", elle a su évoluer pour s’adapter à la société et attirer toujours plus de monde. Didier Sikkink, le directeur de Micropolis, nous en parle…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.13
couvert
le 17/05 à 3h00
Vent
1.77 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
96 %