Belfort : une femme en garde à vue après avoir fait croire à son enlèvement

Publié le 26/11/2019 - 07:38
Mis à jour le 28/11/2019 - 09:56

Une femme de 36 ans était en garde à vue lundi 25 novembre 2019 après avoir fait croire à son amant qu’elle avait été enlevée, un mensonge qui a entraîné une importante mobilisation de gendarmes partis à sa recherche, selon le parquet de Belfort.

 ©
©

La trentenaire, par ailleurs mariée et mère de famille, devrait être déférée mardi au tribunal de Belfort en vue d'une comparution immédiate ou d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour "divulgation d'informations fausses faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention des secours", selon cette même source.

Des faits passibles d'une peine de 6 mois de prison et de 7.500 euros d'amende.

Samedi vers 21h, un homme de 36 ans a appelé la gendarmerie pour expliquer que la femme, avec laquelle il entretenait une relation depuis quelques mois et qui était enceinte de lui, lui avait affirmé sur les réseaux sociaux avoir été enlevée par son ex-compagnon.

Elle lui avait également envoyé une photo d'elle dans le coffre d'une voiture où elle apparaissait visiblement ligotée, ont indiqué le parquet et la gendarmerie.

30 gendarmes déployés

Un important dispositif d'une trentaine de gendarmes a alors immédiatement été déclenché afin de retrouver cette dame, qui avait affirmé qu'elle pensait être sur une autoroute.

Mais, grâce aux réseaux sociaux, la victime présumée a rapidement pu être identifiée: et, contrairement à ce que pensait l'amant qui avait donné l'alerte, elle n'habitait pas chez sa tante à Giromagny, dans le Territoire de Belfort, mais à Montreux-Vieux (Haut-Rhin) avec mari et enfants.

Dimanche à 4h du matin, les gendarmes se sont donc présentés à son vrai domicile en Alsace, où elle se trouvait avec sa famille. 

"Les gendarmes ont découvert qu'elle était mythomane, mariée avec des enfants", selon le capitaine Yves Martin, de la gendarmerie du Territoire de Belfort. "Elle a visiblement inventé cette histoire pour ne pas aller retrouver son amant à Belfort", a ajouté l'officier.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.27
couvert
le 16/04 à 6h00
Vent
5.03 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
92 %