Besançon : mis en examen pour l'assassinat de la mère de ses enfants

Publié le 20/10/2014 - 17:55
Mis à jour le 20/10/2014 - 18:18

L’homme qui s’était rendu au commissariat de Besançon en s’accusant d’avoir tué la mère de ses enfants, samedi 18 octobre 2014, a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.

 © Léon Gama
© Léon Gama

Cet habitant du secteur de Besançon a reconnu s'être introduit avec un couteau dans le pavillon de la mère de ses trois enfants dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 octobre 2014. Il a attendu son retour dans le noir.
 Lorsque la mère de famille est rentrée, elle a hurlé en apercevant l'homme. D'après les déclarations de ce dernier, il aurait alors paniqué, la poignardant d’une quinzaine de coups de couteau environ. Il a affirmé aux enquêteurs de la sûreté départementale de Besançon qu'il souhaitait lui faire peur, mais qu'il ne voulait pas la tuer. Il n'a pas donné de mobile précis, évoquant juste de vieilles rancoeurs liées à leur séparation.

Présenté au pôle de l'instruction de Besançon ce lundi 20 octobre 2014, le quadragénaire a été mis en examen pour assassinat, le juge ne goûtant guère ses explications et retenant la préméditation de son geste.

Son avocate Me Claude Varet a souligné qu'un placement en service psychiatrique serait plus approprié pour cet homme soigné depuis une dizaine d'années pour des troubles psychiatriques et des tendances dépressives. Mais le juge des libertés et de la détention a suivi les réquisitions de placement en détention de la vice-procureure Margaret Parietti. L'assassin présumé a été écroué à la maison d'arrêt de Besançon.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Le MRAP de Besançon dénonce des actes racistes commis à Dole ce dimanche

Ce mercredi 22 mai 2024, le comité local du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) de Besançon a tenu à apporter son soutien aux deux personnes qui ont arraché une banderole et deux pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ''Violeurs étrangers dehors !'', durant une manifestations à Dole le dimanche 20 mai dernier.

Némésis : “Le racisme n’est pas une opinion mais un délit” rappelle le Parti communiste du Doubs

Suite à une nouvelle intrusion du groupe extrême-droite Némésis, dans un événement "familial et festif" dimanche dernier à Dole, le parti communiste du Doubs a annoncé tenir une conférence de presse ce mardi 21 mai 2024 pour "interpeller toutes les forces républicaines du territoire afin qu'elles se mobilisent pour le respect des lois et pour mettre en œuvre des mesures contre les appels à la haine".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.31
légère pluie
le 23/05 à 0h00
Vent
1.63 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
94 %