Chalezeule : démantèlement d'un important trafic de stupéfiants, 282.000 euros saisis

Publié le 18/12/2020 - 09:11
Mis à jour le 18/12/2020 - 09:23

Six personnes ont été mises en examen après le démantèlement d’un trafic de stupéfiants près de Besançon, permettant la saisie de 282.000 euros en billets de banque et de produits stupéfiants d’une valeur de plus de 500.000 euros, a indiqué le parquet jeudi 17 décembre 2020.

Etienne Manteaux   © Hélène Loget
Etienne Manteaux © Hélène Loget

Six suspects âgés de 23 à 35 ans ont été mis en examen et le parquet a demandé le placement en détention provisoire de cinq d'entre eux, a détaillé le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, lors d'une conférence de presse.

Le responsable présumé du réseau est un "grossiste" qui livrait d'importantes quantités de drogue encore relativement peu coupée et "ne gérait pas les petits revendeurs", selon M. Manteaux. Cet homme de 34 ans, déjà condamné à de la prison ferme pour trafic de stupéfiants, vivait discrètement chez sa mère à Chalezeule dans la périphérie de Besançon, a-t-il précisé.

  • Lors des interpellations lundi, avec le renfort du GIGN de Reims, et des perquisitions aux domiciles des suspects et dans un garage, les enquêteurs de la gendarmerie ont saisi 282.000 euros en numéraire, 12,7 kg de résine de cannabis, 4,8 kg d'herbe de cannabis, 2,6 kg de cocaïne et 6,5 kg d'héroïne.

Ils ont également découvert 3,7 kg de produit de coupe qui "donne le moyen d'obtenir une démultiplication des produits à revendre" et donc "de multiplier les profits", a relevé le procureur, estimant la valeur marchande des produits stupéfiants saisis à plus de 500.000 euros.

Six véhicules, dont l'un était équipé d'une cache permettant de transporter les produits illicites, un pistolet 7,65 avec chargeur et un broyeur de téléphone ont également été retrouvés. Le colonel Yves Raguin, commandant de la section de recherches de la gendarmerie de Besançon, a souligné "la somme d'argent particulièrement importante" retrouvée, illustrant l'envergure de ce réseau qui alimentait le Doubs et la région Grand Est.

L'enquête a débuté en septembre 2019 lorsque le conducteur d'une voiture a pris la fuite à un simple contrôle routier à Pontarlier (Doubs). Les policiers avaient retrouvé le véhicule deux jours plus tard et l'attitude d'un chien dressé à la détection de stupéfiants laissait penser qu'il avait transporté d'importantes quantités de drogue.

(Source AFP)

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