Covid-19 : hospitalisations en hausse en Bourgogne-Franche-Comté, réanimation en baisse

Publié le 26/01/2022 - 15:12
Mis à jour le 26/01/2022 - 16:48

On dénombre 1.200 patients hospitalisée en raison de la Covid-19 dans la région dans un contexte où le variant Omicron écrase le variant Delta. Conséquence : il y a moins de patients en réanimation, une trentaine de moins par rapport à la fin de la semaine dernière.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Toutes les courbes, sauf une, sont toujours à la hausse en Bourgogne-Franche-Comté.

L'incidence s'élève désormais à plus de 3500 cas pour 100.000 habitants avec 14.000 nouveaux cas positifs en moyenne tous les jours. Le Doubs fait par exemple partie de la vingtaine de départements en France où la circulation du virus est la plus active avec un taux d'incidence qui dépasse les 4200 cas pour 100.000 habitants.

Le taux de positivité des tests est à plus de 31 % en Bourgogne-Franche-Comté et les hospitalisations sont passés en moins d'une semaine de 1.130 à 1.206. 12 personnes meurent chaque jour des suites du coronavirus.

Seule courbe baisse, celle des patients admis en réanimation. En cinq jours, les établissements hospitaliers sont passés de 160 à 130 patients dans ces services de soins critiques.

En France, pour la première fois depuis fin 2020, le nombre d'hospitalisations pour cause de Covid est repassé au-dessus du seuil de 30.000.Les statistiques concernant des patients en services de soins critiques refluent légèrement.

Au niveau national, les laboratoires ont enregistré 501 635 cas de contaminations en 24 heures, un niveau record, mais pour lisser les à-coups statistiques, il faut considérer la moyenne quotidienne sur sept jours, qui est stable par rapport à la veille avec 366 000 cas.

Le niveau toujours élevé du nombre de contaminations se traduit par un afflux des malades du Covid dans les hôpitaux, qui ont enregistré 3 842 nouvelles admissions en 24 heures. Au total, 30 189 patients Covid sont actuellement hospitalisés , un niveau qui se rapproche du pic enregistré en novembre 2020.

En revanche, les chiffres concernant les soins critiques, qui accueillent les patients avec les formes les plus graves de la maladie, confirment un tassement. Ces services traitent actuellement 3 741 personnes.

Pour rappel, s'il est beaucoup plus contagieux que ses prédécesseurs, le variant Omicron donne aussi moins de formes sévères, ce qui se traduit notamment par des passages moins longs à l'hôpital et des admissions moins fréquentes en réanimation.

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