« une bombe sur les bombes »
"La hausse de la TVA, c'est 2.000 centres équestres et 6.000 emplois qui vont être supprimés", a déclaré à l'AFP M. Lhuillier. "C'est une mesure qui va coûter cher aux contribuables, tout en mettant de nouveau l'équitation, qui était devenu moins huppée, hors de la portée de tous. Ce sera un retour en arrière", a-t-il ajouté. La préfecture de Côte-d'Or n'avait relevé "aucun incident" à la mi-journée. Une délégation a été reçue par l'attaché parlementaire du sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen et le député PS de Côte-d'Or Laurent Grandguillaume, selon la préfecture.
A partir de 2014, les centres équestres ne bénéficieront plus de la TVA réduite à 7% et passeront au taux le plus élevé à 20%. Cette décision vise à mettre les centres équestres en conformité avec la règlementation européenne, sous peine de sanctions. La Commission européenne estime que le taux réduit ne doit concerner que la vente de chevaux pour l'alimentation ou la production agricole et ne doit donc pas être appliqué aux loisirs.
"Il y a des possibilités d'adapter la législation française pour qu'elle soit eurocompatible et du jour au lendemain, on nous annonce une hausse de 13"
points de TVA, a déploré M. Lhuillier. Selon le porte-parole, "le moral de la profession est au plus bas et ça, ça n'a pas été calculé par le gouvernement".
Plus de 2,3 millions de Français pratiquent le sport équestre dans près de 7.000 centres. Il s'agit de la troisième fédération sportive derrière le
football et le tennis, selon le groupement hippique national.