Dans un communiqué le MRAP a condamné les méthodes d’interpellation, disproportionnées selon le mouvement à l’encontre d’un homme seul et sans problème.
la victime aurait été trainé dans le fourgon dans un état intense d’énervement. Il protestait contre la qualité des médicaments qui lui avaient été remis. C’est le pharmacien qui avait alerté les forces de l’ordre. Dans le fourgon, il aurait été pris d’un malaise cardio-respiratoire avant d’être ramené devant la pharmacie par les policiers.
Selon l’autopsie, le procureur de Montbéliard a indiqué que les marques étaient dues à l'autopsie et au frottement sur le sol du visage de M. Boukrourou lors de l'interpellation, éliminant "toute hypothèse de coups. La victime serait décédée suite à une "conjonction d'une altération vasculaire cardiaque et d'un stress aigu".
Lors de la toilette mortuaire du défunt, la famille aurait constaté des bleus sur le visage et une lèvre éclatée. Une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de la mort. Reste que, selon le MRAP « aujourd'hui, deux petites filles pleurent leur papa parce qu'il a refusé des médicaments génériques ».