Réseau démantelé
C’est une prise importante que les policiers de la sûreté départementale, avec l’appui du GIR (groupement d’intervention régional), ont pu effectuer en ce début décembre dans une cave de Planoise : une trieuse à billet, 500g de cocaïne, 400g d’héroïne, 50g de résine de cannabis et 2kg de produits de coupe, pour une valeur marchande à la revente de 100.000 euros. La police a en outre découvert 8.000 euros en liquide et 6.000 euros placés sur des comptes bancaires.
En plus des stupéfiants, la police a saisi 2.800 cartouches, dont 600 de kalachnikov, ainsi que des chargeurs d’armes : 9 chargeurs de kalachnikov, 4 chargeurs de Famas et 1 chargeur de Sten. Les policiers ont également saisi une trieuse à billet. Aucune arme à feu n'a en revanche été trouvée au cours de la perquisition menée la semaine dernière dans une cave du quartier sensible de Planoise, à Besançon, a précisé Léonard Fauvet, commissaire de la sûreté départementale du Doubs, en charge de l'enquête."Les munitions d'armes de poing ou d'armes de chasse sont courantes et faciles à obtenir, alors que celles de Kalachnikovs sont moins courantes, mais on en trouve de plus en plus"
"En terme d'armements, ce n'est pas fréquent de trouver autant de munitions et de chargeurs d'un seul coup"
Cette saisie intervient dans le cadre d’une enquête qui fait suite au démantèlement en juin dernier d'un important trafic de stupéfiants en Franche-Comté. 58kg d'héroïne avaient alors été saisis.Elle avait mené en juin à la saisie de 58 kilos de résine de cannabis, 2,6 kilos de cocaïne, 600 grammes d'herbe de cannabis, d'une valeur marchande globale estimée à plus de 500.000 euros, ainsi qu'une kalachnikov, un pistolet automatique et près de 40.000 euros en liquide. Sept personnes avaient alors été mises en examen, et cinq
Le chef de réseau présumé écroué
Dans le courant de la semaine dernière, la police a interpellé 6 personnes dans le Grand Est, dont une interpellation à Dijon. Les 4 hommes et 2 femmes interpellés sont tous âgés de 20 à 30 ans. Le chef du réseau, un homme d'une trentaine d'années déjà connu pour des faits similaires, a été mis en examen le vendredi 2 décembre 2016 et placé en détention pour "trafic de stupéfiants" et "détention d'armes". Les cinq autres personnes interpellées ont ensuite été remise en liberté, selon la police.