La brève du journal l'Équipe est-elle révélatrice des conséquences de la fusion des régions. A l'issue de la 21e journée de la première division féminine, les Bisontines ont tenu en échec Mets, les patronnes de D1 sur le score nul de 34-34.
"Malgré les 5 buts de Manon Houette, Orlane Kanor et Ekaterina Levsha, qui a marqué le but de l'égalisation presque sur le gong, les patronnes de D1 n'ont pas réussi à prendre le dessus sur des Bourguignonnes portées par une Marine Dupuis très efficace (9 buts)" écrit le journal l'Équipe. Aïe ! Les filles de l'ESBF ? Bourguignonnes ? En quelques clics, quelques Francs-comtois ont décidé de rectifier le tir sur les réseaux sociaux en excusant la vision certainement "parisienne" du rédacteur. Un bisontin devient donc-t-il un peu Bourguignon depuis la fusion des région ? Et un Dijonnais, un peu franc-comtois. Même si cela doit faire monter la moutarde au nez des habitants de la Grande Région Bourgogne Franche-Comté ?
Toujours est-il que l'on ne sait toujours pas comment se nomment les habitants de la Bourgogne Franche-Comté. Les "bourgui-comtois" ? "On ne les appelle pas !" nous avait répondu Marie-Guite Dufay, la présidente de la Bourgogne Franche-Comté en avril 2016 ! Un Franc-Comtois restera donc franc-comtois. On a trouvé mieux pour insuffler une identité régionale élargie et la vision d'un destin commun.
© L'Équipe 31/3/19