"On va siffler la fin de la partie à Blanquer", a lancé au mégaphone Nathalie Faivre, secrétaire académique du syndicat Sness-FSU ce jeudi devant le rectorat de Besançon. Les sifflets étaient accompagnés de cartons rouges brandis par les manifestants contre les mesures annoncées par le gouvernement.
Les manifestants sifflent la « fin de la partie » et brandissent des cartons rouges devant le #rectorat de #Besancon pic.twitter.com/4o4OYEv6EH
— macommune.info (@maCommune) 24 janvier 2019
"Les conditions de rentrée ne sont pas encore très claires"
"Au lycée Pergaud à Besançon, les conditions de rentrée ne sont pas encore très claires. Certains de nos élèves, en fonction de l'option qu'ils choisiront, devront se rendre dans un autre lycée de la ville», explique Roberte Vermot-Desroches, CPE au lycée Pergaud et membre du Sness-FSU, en précisant : "C'est ce que l'on appelle les enseignements mutualisés. Il y a aussi six postes dans mon établissement qui sont plus ou moins sur la sellette. Le devenir des bac technologiques n'est pas non plus très clair. C'est une réforme qui met en place au pas de charge alors qu'on aurait peut être pu continuer d'être concerté pour que les choses se passe mieux".
La réforme va se mettre en place dès la rentrée 2019 pour les futurs élèves de première qui vont devoir choisir une liste de spécialités. C’est la fin des séries scientifique (S), économique et sociale (ES) et littéraire (L)
Selon le syndicat Snes-FSU, la réforme entraînera une "perte de moyens considérable attribués aux cinq lycées de Besançon" . Et d’ajouter : « Ce sont en tout environ 436 heures d’enseignement en moins délivrées aux lycéens de Besançon, selon les documents élaborés par le rectorat. Pour un nombre d’élèves constant".
L’intersyndicale réclame le retrait de la réforme des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup, et l’arrêt des suppressions de poste.