Trafic de stupéfiants et proxénétisme : 13 condamnations à Montbéliard

Publié le 11/07/2025 - 16:08
Mis à jour le 11/07/2025 - 16:08

Treize personnes qui comparaissaient depuis lundi pour proxénétisme aggravé, trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs et détention d'armes, ont été condamnées vendredi 11 juillet 2025 à des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ferme, a annoncé le procureur de Montbéliard.

 © Élodie R.
© Élodie R.

Les peines prononcées par le tribunal correctionnel de Montbéliard vont de 12 mois d'emprisonnement avec sursis et 2.000 euros d'amende "à 5 ans et 7 ans d'emprisonnement ferme pour les deux individus reconnus coupables des faits les plus graves", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République, Paul-Edouard Lallois.

"Au total, 26 ans et 7 mois d'emprisonnement ferme ont été prononcés, ainsi qu'un cumul de 143.000 euros d'amendes", a détaillé le procureur, précisant que le total des peines "atteint un niveau inédit sur le ressort de Montbéliard".

Du proxénétisme au trafic de drogue à grande échelle

Les 13 prévenus sont tous membres d'un clan, essentiellement composé de membres d'une même famille, qui opérait dans le quartier prioritaire de la Petite-Hollande et se faisait appeler le "clan Pigalle", clin d'oeil explicite à ses activités. Au moins trois jeunes filles mineures, âgées de 15 à 18 ans, ont été formellement identifiées. Les jeunes filles étaient prostituées sur Snapchat ou sur la plateforme désormais fermée Coco. Elles se déclaraient comme indépendantes et majeures. Les clients prenaient rendez-vous dans des voitures, des appartements ou des meublés touristiques. Les filles partageaient les revenus avec leurs proxénètes. Aucune ne s'était portée partie civile. En suivant la piste du proxénétisme, les enquêteurs ont découvert que les mêmes suspects étaient aussi impliqués dans un trafic de drogue à grande échelle.

Officiellement, la majorité des prévenus était bénéficiaires du RSA ou inscrits à France Travail. Dans les faits, ils s'offraient des villas pour 20 personnes sur la Côte d'Azur, et louaient des Lamborghini pour 5.000 euros le weekend, le tout payé en espèces. Une quatorzième personne avait été mise en examen puis renvoyée devant le tribunal correctionnel mais a exercé un recours devant la Cour d'appel juste avant l'ouverture du procès. Elle sera jugée à une date ultérieure. Face à l'ampleur de l'affaire, le procès avait été labellisé "de sécurité à enjeu majeur".

Prévu pour durer deux semaines, il s'est finalement achevé en une semaine "en raison de la rapidité avec laquelle les débats à l'audience ont été tenus, l'écrasante majorité des prévenus ayant fait le choix de faire peu ou pas de déclarations", a indiqué le procureur.

(Source AFP)

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Justice

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