"Mes déclarations, pourtant suffisamment précises, relatives à l’avenir du transport fluvial et à la voie d’eau en Bourgogne-Franche-Comté, ont déclenché des réactions pour le moins excessives et imprécises" explique dans François Sauvadet. "Madame Cécile Prudhomme notamment m’accuse de vouloir relancer le Grand Canal, abandonné depuis près de vingt ans. Mais je l’invite à ne pas confondre projets d’avenir et projets abandonnés. J’ai d’ailleurs bien précisé qu’il ne s’agissait pas de rouvrir le dossier du grand canal, mais d’ouvrir celui de la voie d’eau et du maillon manquant, notamment sur l’axe Seine-Moselle-Rhône.
François Sauvadet dit croire "profondément" au transport fluvial comme mode de transport alternatif face, notamment au transport routier. Pour lui, relier mer du Nord et mer Méditerranée par une liaison Saône-Rhône est une piste sérieuse à explorer. "Les liaisons fluviales à construire demain ne traverseront pas le Doubs et le Jura. Est-ce une raison suffisante pour qu’une minorité bruyante et partisane mette un véto sur toute réflexion sur le transport fluvial en Bourgogne-Franche-Comté ? Je ne le pense évidemment pas."
Tout en jugeant l’attitude des écologistes d’EELV d' "incompréhensible" le candidat UDI aux Régionales déplore que les "Verts" critiquent "tout ce qui existe", des transports routiers et aériens – tout en refusant de prospecter des solutions d’avenir. "La seule piste que propose Mme Prudhomme, ce sont « les transports en commun de proximité ». "Si nous voulons que la Bourgogne-Franche-Comté rayonne dans le monde, est-ce suffisant pour attirer des touristes, des entreprises, exporter nos produits et nos savoir-faire ? Le seul mot qu’elle répète en boucle, c’est celui de « dangereux ». Mais la peur systématique agitée en permanence est le pire ennemi de l’innovation".