Un pompier de Besançon réclame sa réintégration

Publié le 18/04/2011 - 19:20
Mis à jour le 18/04/2011 - 19:20

Pour se faire entendre, Denis Braye, 43 ans, campe devant la caserne des pompiers de Besançon. Sergent-chef depuis 2001, il estime avoir été injustement radié par sa hiérarchie qui, elle, estime que son éviction résulte de son seul comportement.

 

Le pompier, originaire de Belfort, a décidé de camper devant la caserne jusqu’à l’annulation de sa radiation, sa réintégration et un entretien avec le directeur du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) qu’il a réclamé à maintes reprises.

 

Celui qui a été responsable de la formation de toute la partie aquatique et conduite de véhicules au SDIS du Doubs reconnait avoir connu des déboires personnels qui ont eu, un moment donné, des incidences sur son travail après des plaintes pour harcèlement déposées par sa compagne. Des actions qui n’ont jamais donné lieu à des poursuites.

 

De 2008 à 2007, sa note administrative est passée de 15,7 à 6,8, alors qu’entre les deux appréciations il dit avoir sauvé la vie de deux personnes en mars lors d'un incendie à Besançon. Après une longue période de "harcèlement", sa radiation est intervenue en mars 2011, alors qu’il avait obtenu le soutien de collègues au conseil de discipline.

« On ne voulait plus me voir, mais on ne m’a pas laissé partir. J’ai fait des erreurs à cause d’une femme, mais j’ai payé ma dette », explique Denis Braye devant sa petite tente qu’il a inaugurée dans la nuit de dimanche à lundi. « Je suis très déterminé et décidé à camper indéfiniment ».

Dans un communiqué, la direction du SDIS estime que « pendant plus de deux ans, le sergent-chef Denis Braye a essayé d’échapper à sa sanction et à sa nouvelle affectation en produisant un nombre considérable d’arrêts de travail et en engageant des recours sur toutes les décisions prises par le SDIS ».


« En mars 2011, les deux avis médicaux le déclarant apte à reprendre le travail et son absence volontaire de son poste, malgré les mises en demeure, ont conduit à sa radiation. Aujourd’hui, par des actions spectaculaires, il essaye de se faire passer pour une victime alors même que la radiation du service résulte de son seul comportement », conclut le communiqué.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Canicule meurtrière à Besançon : la Ville de Besançon rappelle les dispositifs de soutien 

Comme nous vous en informions ce mardi matin, un homme sans domicile fixe est décédé sur la place du 8 Septembre, en plein centre-ville de Besançon. Selon la Ville de Besançon, ce décès serait ”très certainement en lien avec la canicule en cours”, alors que la région est frappée par une vague de chaleur intense depuis plusieurs jours. Elle rappelle les mesures en place et réflexes à avoir en cas de détresse.

La douane française fait équipe avec la Suisse pour un contrôle coordonné à la frontière

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière, la police neuchâteloise indique qu’une opération coordonnée a été menée vendredi 27 juin 2025 entre les forces de sécurité françaises et suisses dans la zone frontalière reliant la France aux cantons de Neuchâtel et du Jura. Organisée sous l’égide de la plateforme opérationnelle transfrontalière (POT 25/90), cette action conjointe a mobilisé des effectifs importants sur plusieurs points de contrôle fixes et mobiles.

“L’Affaire Narumi”, un journaliste bisontin publie son premier livre

Où repose le corps de Narumi Kurosaki ? Cette question hante depuis plus de 9 ans les enquêteurs, les proches de la victime et désormais, les lecteurs du livre L’affaire Narumi, publié le 12 juin 2025 par le journaliste bisontin Willy Graff. Ce récit revient sur une disparition devenue emblématique, aussi bouleversante qu’énigmatique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 22.81
ciel dégagé
le 02/07 à 03h00
Vent
1.13 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
91 %