"Le cycle 2011/2014 s'est achevé sur un succès non seulement sportif avec le Mondial au Brésil mais aussi financier", s'est félicité le vice-président de la Fifa Issa Hayatou, "ce qui a permis de faire passer les réserves de la Fifa à 1,5 milliard de dollars (1,36 milliard EUR)".
"Ces réserves sont indispensables pour protéger la Fifa, qui dépend en très grande partie des revenus de la Coupe du monde", a ajouté le directeur financier, Markus Kattner.
Cette prospérité, la Fifa explique qu'elle la doit à une augmentation significative des droits TV et de marketing. "Le Brésil a organisé une excellente Coupe du monde haute en couleur et spectaculaire, avec des stades remplis à 98%, des sponsors très satisfaits et un résultat financier positif", a ajouté M. Hayatou, président de la Commission des finances de l'instance mondiale.
"Nos bons résultats nous permettront donc de réinvestir dans le foot une grande partie de nos recettes", a encore souligné le Camerounais, président de la Confédération africaine de football (CAF).
Grâce à ses énormes revenus, la Fifa a pu financer intégralement à hauteur de 453 millions de dollars (412 M EUR) le comité d'organisation du Mondial brésilien.
La Fifa ajoute que 72% de l'argent dépensé est "investi directement dans le football". Ainsi, sur les 2,2 milliards USD (2 milliards EUR) consacrés au Mondial-2014, 476 millions ont été reversés aux 32 équipes.
Forte de ses énormes revenus, qui lui permettent de disposer de plus d'1,5 milliard USD de réserves (1,36 milliard EUR), la Fifa a dépensé entre 2011 et 2014 un peu plus d'un milliard dans des programmes de développement du football, chacune des 209 fédérations affiliées recevant une part.
(Source AFP)