Affaire Leonarda : ses parents font appel in extremis du refus de titre de séjour

Publié le 29/04/2014 - 18:06
Mis à jour le 30/04/2014 - 13:25

Me Brigitte Bertin, avocat des parents de Leonarda Dibrani, a interjeté appel lundi 28 avril au soir, seulement quelques minutes avant que le délai de recours n’expire, devant la cour administrative d’appel de Nancy de la décision du tribunal administratif de Besançon du 28 janvier dernier qui leur avait refusé un titre de séjour. L’audience devant la juridiction d’appel ne devrait pas avoir lieu avant septembre.

 ©
©

où l’on reparle de Leonarda

Les parents de Léonarda Dibrani, collégienne rom dont l’expulsion vers le Kosovo avait créé la polémique en octobre dernier, ont fait appel d’une décision du tribunal administratif qui leur avait refusé un titre de séjour, a-t-on appris mardi auprès de leur avocat. La demande de titre de séjour des parents Dibrani avait été rejetée le 28 janvier par le tribunal administratif de Besançon. Ce dernier avait suivi les conclusions du rapporteur public exposées lors d’une audience trois semaines plus tôt.
  
L’avocat des parents Dibrani, Me Brigitte Bertin, a interjeté appel de cette décision devant la cour administrative d’appel de Nancy lundi en fin de soirée, quelques minutes seulement avant que le délai de recours n’expire, a-t-on appris de source judiciaire. L’audience devant la juridiction d’appel ne devrait pas avoir lieu "avant septembre", a indiqué une source proche du dossier.
  
En première instance, les juges administratifs avaient notamment relevé "l’absence de perspectives d’insertion économique et sociale en France" du père de Leonarda, Resat Dibrani, "et de toute insertion dans la société française" de la mère de Léonarda. Les magistrats avaient également pointé "l’absence de suivi dans la scolarité de leurs enfants" et "la possibilité pour les plus jeunes d’entre eux de poursuivre leur scolarité au Kosovo".
 
"Ce n’est pas de la justice mais de l’injustice, je vais me tuer car ici nous n’avons pas de vie", avait réagi l’adolescente, interrogée à Kosovska Mitrovica, où elle vit avec sa famille depuis son expulsion. Jusqu’à présent, l’ensemble des demandes judiciaires ou administratives du couple Dibrani pour obtenir le droit d’asile ou un titre de séjour ont été rejetées.
  
(source : AFP)
 
A propos de l’affaire Leonarda, voir nos articles ci-dessous
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.99
couvert
le 06/11 à 21h00
Vent
1.36 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
90 %