Alstom: Bruno Le Maire nie toute négligence dans l'utilisation des fonds publics

Publié le 05/10/2017 - 10:07
Mis à jour le 05/10/2017 - 10:07

Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a nié mercredi toute négligence dans le rapprochement entre Alstom et Siemens, en réponse à son prédécesseur Arnaud Montebourg qui a brandi la menace de poursuites pénales à son encontre.

 ©
©

"Il n'y a pas d'utilisation frauduleuse de fonds publics et il n'y a aucune négligence (...) justement parce que je n'utilise pas des fonds publics pour faire de la spéculation sur le dos du contribuable", a affirmé le ministre lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

A Grenoble lundi, devant les salariés menacés de GE Hydro/Alstom, M. Montebourg a affirmé que si l'Etat n'exerçait pas son option d'achat sur les 20% d'Alstom prêtés par Boyugues, option exerçable avant le 16 octobre, M. Le Maire pourrait être passible de poursuites pénales pour "détournement de fonds publics par négligence".

Face aux députés de la commission des Finances, le ministre a réagi vivement ans aux allusions faites à l'affaire Tapie, pour laquelle l'ex-ministre Christine Lagarde a été condamnée pour "négligence" par la Cour de justice de la République, tout en étant dispensée de peine. "Que chacun veille bien à ne pas franchir certaines lignes rouges dans le cadre de ce débat", a-t-il prévenu, citant nommément le député Gilles Carrez (LR). M. Montebourg avait également évoqué lundi le précédent Lagarde.

 M. Le Maire, lors de son audition, a assuré que l'entrée au capital d'Alstom de la part de l'Etat aurait empêché sa prise de contrôle par Siemens.

"L'opération entre Siemens et Alstom n'aurait pas eu lieu si l'Etat avait exercé ses options d'achat sur les titres d'Alstom", a-t-il affirmé. "L'opération n'était tout simplement pas possible et, dans ce cas, Siemens se serait tournée vers l'autre option qu'il avait sur la table, qui était le rachat de Bombardier qui, je le rappelle, a des sites représentant 2.000 emplois en France", a-t-il poursuivi.

Le ministre a par ailleurs dénoncé "la suspicion que certains font peser sur Siemens". "J'ai un peu de mal à comprendre, sauf par xénophobie ou germanophobie à peine dissimulée les critiques de certains, d'ailleurs sur beaucoup de bancs, de toute la classe politique, vis-à-vis de Siemens", a-t-il regretté.

"On peut critiquer certains points bien entendu, mais je trouve que faire jeter la suspicion sur le partenaire allemand comme certains le font est d'abord faux par rapport à la réalité de ce que Siemens a fait en France et dangereux du point de vue politique", a-t-il dénoncé.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

alstom belfort

Le syndicat FO Alstom s’inquiète de l’avenir du site dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron

Le syndicat central FO Alstom exprime ses inquiétudes sur l’avenir d’Alstom depuis son mariage ferroviaire avec Siemens dans une lettre ouverte au président de la République. Depuis le 27 septembre 2017,  Siemens est entré au capital d’Alstom à hauteur de 50 % dans le cadre d’un rapprochement « entre égaux ». L’État français n’est pas actionnaire du groupe. 

Le plan de sauvetage d’Alstom Transport confirmé par Bruno Le Maire

Suite à une rencontre avec les élus locaux et le préfet du Territoire de Belfort ce vendredi 4 août à Bercy, le ministre de l’Économie a déclaré qu’au-delà du plan de sauvetage, il était nécessaire de réfléchir à des mesures à plus long terme pour définir une véritable stratégie industrielle pour le groupe Alstom.

La SNCF confirme la commande de 15 TGV à Alstom

Le conseil d’administration de SNCF Mobilités a approuvé ce jeudi 23 février 2017  la commande au constructeur Alstom de 15 rames TGV, annoncée en octobre par le gouvernement pour sauver le site de Belfort, a indiqué la SNCF

Alstom : des élus demandent à François Hollande “d’user de toute son influence pour déclencher les commandes”

Dans une lettre ouverte datant de ce mardi 21 février 2017 au président de la République François Hollande, quatre élus du Territoire de Belfort lui demandent de « rassurer » les salariés d’Alstom en usant « de toute son influence pour déclencher » les commandes citées dans le plan de sauvetage de l’État. Une lettre qui prépare la visite du président à l’usine de Belfort ce mercredi 22 février.

Economie

En France, la voiture considérée comme un luxe… indispensable

Selon une étude menée par Leocare en partenariat avec Discurv, 62 % des habitants de Bourgogne-Franche-Comté estiment que la voiture est devenue un bien de luxe. Un paradoxe, car dans le même temps, 68 % la jugent indispensable et 63 % déclarent ne pas pouvoir s’en passer au quotidien.

Nouveau à Besançon – Piano Bar– Du côté de chez Souad

QUOI DE 9 • Pousser la porte du piano bar Du Côté de Chez Souad, c’est faire un pas dans un univers où le temps semble suspendu. Ici, la musique se savoure avec élégance, et avec cœur. Dans une atmosphère feutrée, les notes de JAZZ et de SOUL s’élèvent et créent ce parfum d’intimité d’un lieu authentique qu’on croyait réservé aux grandes villes… Désormais, Besançon a son adresse.

Une aide financière régionale accordée aux particuliers pour la destruction de nid de frelons asiatiques

L’organisme Fredon Bourgogne-Franche-Comté, en copilotage avec la section apicole Groupement de défense sanitaire de Bourgogne Franche-Comté (GDS BFC) a obtenu un financement par le Fonds vert, permettant de proposer aux particuliers un remboursement de 50€ pour chaque nid détruits de frelon asiatique à pattes jaunes. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 24.32
peu nuageux
le 03/09 à 12h00
Vent
4.6 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
54 %