Conseil régional : Marie-Guite Dufay retrouve la présidence

Publié le 26/03/2010 - 22:17
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:36

La tête de liste PS-MRC-Europe Ecologie a été réélue présidente du conseil régional de Franche-Comté par 27 voix contre 4 à sa seule adversaire du Front National, Sophie Montel. L’UMP n’a pas présenté de candidat et ses 12 conseillers n’ont pas participé au vote.

Jusque là considérée comme «remplaçante» à la suite du décès de Raymond Forni en 2008, Marie-Guite Dufay est désormais «titulaire» renforcée par le suffrage universel. Elle est désormais légitimée pour diriger l’équipe de la majorité plurielle PS MRC-Europe Ecologie du conseil régional au moins jusqu’en 2014, date à laquelle devrait intervenir la réforme des collectivités locales.
 
« Pour mener à bien nos projets, il faut une gouvernance régionale forte que j’entends assurer et assumer », a souligné la présidente en expliquant à l’intention d’Alain Joyandet que « la Région ne travaille pas pour l’Etat, elle ne travaille pas contre l’Etat, elle travaille avec l’Etat ». Elle a également rassuré le secrétaire d’Etat sur l’avenir de la branche-sud qualifiée « d’essentielle ». La présidente s’est d’ailleurs attribuée le dossier du TGV Rhin Rhône privant Alain Fousseret, vice-président écologiste pourtant chargé des transports, de ce dossier.
 
Le discours d’investiture de Marie-Guite Dufay consacré à la feuille de route régionale de la mandature a connu une exception notable concernant précisément la réforme des collectivités qu’elle perçoit comme « une inquiétude forte » ne pouvant être levée que par le retrait du projet qui suscite « la colère des élus locaux ».
 
Alain Joyandet, qui dirige désormais le groupe d’opposition de l’UMP, n’a pas franchement apprécié les positions de la présidente. Alors que dans son discours écrit, il avait prévu de la féliciter, il s’est contenté de prendre acte de son élection. Rappelant à la nouvelle équipe qu’elle était « juridiquement majoritaire mais politiquement minoritaire », Alain Joyandet a endossé le costume du mauvais perdant.
 
« Les Francs-Comtois ne vous ont pas offert la confiance de la majorité absolue. Vous devrez en tenir compte », a lancé le secrétaire d’Etat qui n’a pas jugé utile de se présenter contre Mme Dufay, ni même de participer au vote. « Nous serons une opposition disponible, attentive et constructive, mais sans concession », a rajouté le patron du groupe UMP en exigeant du conseil régional « qu’il cesse de s’opposer à l’Etat ».
 
Face aux deux blocs du conseil régional, Sophie Montel du Front national s’est présentée comme « la troisième force politique ». « Le Front national n’est pas mort et nous sommes la seule force d’opposition contre l’UMPS », a constaté la chef de file du FN qui compte 4 élus. Marc Borneck, au nom d’Europe Ecologie, a souhaité que la Région « donne des perspectives de mieux vivre aux Francs-Comtois ». Faisant allusion à l’arrivée d’Alain Joyandet dans l’hémicycle, il a évoqué « l’auguste », expression quelque peu inadaptée à l’endroit d’un ministre. Il s’en est excusé plus tard. La première boulette de la mandature fut donc verte.
 
 
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