Corps calciné à Thise : un assassinat lié à un trafic de stupéfiants

Publié le 13/03/2023 - 18:11
Mis à jour le 13/03/2023 - 18:13

L'assassinat d'un homme tué d'une balle dans la tête et retrouvé calciné dans un bois de Thise est probablement lié à un trafic de stupéfiants, a indiqué ce lundi 13 mars le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux.

 © Élodie R.
© Élodie R.

La victime, dont les analyses ADN ont pu déterminer qu'il s'agissait d'un jeune de 26 ans, a été "tué d'une balle dans la tête (...) tirée de l'arrière vers l'avant", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse. Son corps, dont une partie "était dans un état de carbonisation très avancée", a été incendié pendant "au moins 180 minutes", a ajouté M. Manteaux.

Selon Etienne Manteaux, la jeune victime avait été aperçue mercredi soir dans une voiture avec un autre homme de 21 ans qui s'est depuis volatilisé. Le procureur a jugé cette disparition "particulièrement inquiétante". Samedi, il avait déjà indiqué à l'AFP avoir élargi l'enquête sur l'assassinat "à des faits de séquestration possible d'un second individu".

Cette deuxième personne a été "condamnée à onze reprises", notamment pour "trafic de stupéfiants" et son train de vie ne correspond en rien à ses ressources officielles, "proches du néant", a poursuivi M. Manteaux.

"Cela donne une toile de fond qui justifie l'extension de la saisine de la section de recherche (de la gendarmerie) à des faits d'association de malfaiteurs en lien avec des trafic de produits stupéfiants", a encore déclaré le magistrat.

"Certains délinquants ont peur de ce qui est en train de se passer à Besançon"

Dans ce dossier, "de façon tout à fait nouvelle, il y a énormément d'informations qui remontent aux services d'enquête", a-t-il relevé. Dans les affaires précédentes, "nous n'avions jamais d'information" car les victimes, qui estiment que "c'est au réseau criminel de régler ses comptes", renâclent à coopérer, a expliqué le procureur.

Mais "manifestement, certains délinquants ont peur de ce qui est en train de se passer à Besançon", où des individus "n'hésitent pas à donner la mort, voire à brûler des corps", a estimé Etienne Manteaux, selon lequel "il y a un sentiment de peur qui conduit certains délinquants ou certains témoins (...) à parler à la gendarmerie".

Les règlements de compte se sont multipliés ces dernières années dans la capitale franc-comtoise, notamment dans le quartier de Planoise, théâtre de plusieurs fusillades meurtrières sur fond de guerre de territoire entre revendeurs de drogue.

(AFP)

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