La gendarmerie avait été alertée le 13 novembre de l'enlèvement d'une personne la veille par plusieurs ravisseurs, sur un signalement précisant qu'ils réclamaient la somme de 7.000 euros pour libérer leur otage, a expliqué M. Mathais dans un communiqué.
L'enquête, confiée à la section de recherches de Dijon et la brigade de recherche d'Is-sur-Tille, avait mis en évidence un possible lien avec trafic de produits stupéfiants.
Appuyés par un négociateur régional de la gendarmerie, un rendez-vous était fixé aux malfaiteurs à Arc-sur-Tille (Côte-d'Or). "Le soir-même, les ravisseurs se présentaient au rendez-vous en compagnie de la victime", qui a été libérée tandis que ses agresseurs étaient interpellés, a ajouté le procureur, en précisant que l'antenne GIGN de Dijon avait notamment été déployée.
- Les perquisitions au domicile des suspects a permis la saisie de 21.500 euros en numéraire, d'un fusil à pompe, de deux armes de poing, de cagoules et de plusieurs téléphones portables.
Les deux mis en cause ont été mis en examen pour "enlèvement et séquestration en bande organisée, blanchiment, association de malfaiteurs et extorsion en bande organisée". "L'enquête se poursuit sous la direction d'un juge d'instruction", a indiqué M. Mathais.
(Source AFP)