Des bus électriques et hybrides à l'essai cet automne sur le réseau Ginko

Publié le 22/10/2021 - 16:30
Mis à jour le 22/10/2021 - 15:36

Grand Besançon Métropole et Kéolis Besançon Mobilités testent du 20 au 30 octobre un bus électrique sur la ligne Ginko Citadelle. Suivront d’autres essais avec de bus hybride, à l’hydrogène dans le but d’orienter ses choix pour le remplacement progressif du matériel roulant au diesel.

Ce mercredi 20 octobre 2021, le premier véhicule testé était un bus électrique d'une capacité de 60 passagers sur la ligne exigeante Ginko Citadelle.

Une puissance immédiatement disponible comme sur tout véhicule électrique, un compromis gabarit / capacité idéal pour rejoindre la Citadelle, une acoustique intérieure très confortable : le bus Heuliez fabriqué en France semble taillé pour la ligne reliant Chamars à la Citadelle. Il sera également testé sur la ligne 10 reliant Chaffanjon au CHRU.

Intégrant un pack de 10 batteries Lithium-ion à l'arrière du bus et sur le toit pour une puissance de 420 kWh, il offre une autonomie de 200 à 300 km selon la saison et la typologie et le dénivelé de la ligne.

Ginko renouvelle son parc à raison de six à sept bus tous les ans (du mini bus au bus standard ou articulés) pour un montant de 2,5 M€ HT.  Grand Besançon Métropole souhaite s'orienter vers des énergies alternatives.

D'autres essais en exploitation, avec voyageurs, sont programmés avec le prêt d'un bus hybride (électrique- GNV gaz naturel véhicule) sur une dizaine de jours du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2021. Au printemps 2022, c'est un bus hydrogène qui sera à l'essai sur le réseau.

Mais pourquoi tester des bus alors que l'on connaît les avantages et inconvénients de chaque technologie ? "Déjà pour les conducteurs de bus, pour les usagers" explique Marie Zéhaf, vice-présidente en charge des transports et des mobilités à Grand Besançon Métropole. "Mais aussi, pour nous en tant que collectivité qui souhaitons investir dans de nouveaux bus avec des énergies nouvelles, car nous avons une configuration de ville assez particulière avec beaucoup de dénivelés, Citadelle, Bregille, Chaudanne. C'est pourquoi nous avons besoin de tester ces véhicules nouveaux... "

Plusieurs tests sur une petite année

Aujourd'hui, 40% des voyageurs Ginko sont transportés par le tramway qui est donc électrique. Sur la flotte des 116 bus, 80 roulent aujourd'hui au gasoil 36 au gaz naturel. Reste la question du prix. Un bus articulé GNV coûte environ 430.000 € HT "C'est déjà 20% de plus qu'un bus gasoil" note Laurent Scénécat, directeur de Kéolis Besançon Mobilités. "Un bus électrique, c'est en moyenne 50% plus cher et un bus à hydrogène, deux à trois fois plus cher." Sans compter les investissements liés aux infrastructures pour la recharge des bus que ce soit à l'électricité ou à l'hydrogène.

Quel serait le choix d'Anne Vignot "Je suis une élue réaliste au regard des contraintes, de la fluidité, de la maintenance du matériel roulant et du budget ! Comme nous l'avons fait pour le tramway, nous pourrions aussi peut-être regarder pour des commandes groupées avec d'autres collectivités" répond la présidente de Grand Besançon Métropole. "Cela dit, on le voit, il faut regarder vers d'autres technologies d'où l'importance de ces tests qui vont durée une petite année..."  Une chose est sûre, elle a pu apprécier le silence intérieur, même si tous les bus font toujours Pschiiit "ce fameux bruit de dragon" lié aux systèmes pneumatiques des bus.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Transports

RN83 et RN57 : Anne Vignot réaffirme sa volonté d’éloigner les véhicules en transit

Anne Vignot, maire de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole, a rappelé lors d’un entretien mené par le cabinet en charge de l’étude sur les problématiques de transit sur la RN83, ses ambitions pour les axes routiers majeurs du territoire, la RN83 et la RN57, apprend-on dans un communiqué de la Ville du 27 novembre 2024. 

Accès aux transports collectifs : l’UFC Que choisir du Doubs révèle des ”zones blanches”

Alors que le recours aux transports en commun plutôt qu’aux véhicules individuels constitue un levier primordial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les dépenses des consommateurs, l’UFC-Que choisir du Doubs - Territoire de Belfort a rendu public ce mardi 26 novembre un état des lieux jugé ”désolant” de l’accès aux transports en commun dans le département du Doubs.

Une nouveau service de VTC débarque à Besançon

La plateforme mondiale de mobilité partagée, poursuit son expansion en France en lançant ses services de voiture de transport avec chauffeur à Besançon depuis le 18 novembre 2024. Après avoir rencontré un franc succès à Dijon, Besançon devient la deuxième ville de Bourgogne-Franche-Comté à accueillir les services de mobilité de Bolt.

Poids lourds bloqués sur l’A36 dans le Doubs : “Nos transporteurs sont des boucs émissaires”

Dans un communiqué du 22 novembre 2024, Blandine Latin, secrétaire générale de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) Franche-Comté Bourgogne dont le siège est à Besançon, déplore que les transporteurs se sentent "injustement accusés" de l’engorgement de l’autoroute 36 dans la nuit de jeudi à vendredi lors de l’épisode de neige et de verglas. Elle dénonce par la même occasion des manquements, notamment de la part de l’État, mais aussi des automobilistes sans équipement hivernal.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.77
nuageux
le 10/12 à 12h00
Vent
4.79 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
82 %