Des foyers de fièvre catarrhale ovine en Saône-et-Loire et dans la Nièvre

Publié le 09/10/2015 - 16:22
Mis à jour le 09/10/2015 - 16:22

Deux foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la langue bleue, ont été détectés récemment en Saône-et-Loire et deux autres ont été relevés dans la Nièvre, a-t-on appris en ce vendredi 9 octobre 2015 auprès des préfectures.

Un périmètre de sécurité de 20 km

En Saône-et-Loire, les deux cas ont été détectés dans les communes de Dyo et Roussillon-en-Morvan à l'occasion de la campagne nationale de surveillance de l'étendue de la maladie conduite sur trente cheptels du département, précise la préfecture dans un communiqué. Le préfet de Saône-et-Loire a fixé un périmètre de 20 km autour de chacun de ces foyers interdisant les bovins et les ovins des exploitations de quitter ce périmètre, à l'exception des animaux destinés à être abattus dans les 24 heures et sous réserve de la désinsectisation des véhicules de transport. Les autres communes du département sont maintenant en zone de protection. Les ruminants de cette zone sont également soumis à des restrictions de mouvement, ajoute la préfecture.

163 communes en zone de protection

Lundi, la préfecture de la Nièvre avait annoncé la découverte d'un deuxième foyer de FCO à Saint Parize-le-Châtel, après un premier cas enregistré sur la commune d'Anthien. Depuis lundi, 163 communes nivernaises sont incluses dans deux zones d'interdiction, selon la préfecture, tandis que le périmètre de protection d'un rayon de 100 km autour des foyers concerne les 149 restantes de la Nièvre.

Un premier cas de foyer de fièvre catarrhale ovine dans l'Allier avait été annoncé le 11 septembre 2015 par le ministère de l'Agriculture. De nombreux autres foyers sont depuis apparus. La FCO entraîne notamment des fièvres, des troubles respiratoires, le bleuissement de la langue et un oedème de la face. Cette maladie est strictement animale, elle n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait...).

(AFP)

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