Hôpital de Belfort : les personnels non-vaccinés ne seront pas radiés

Publié le 09/12/2021 - 13:18
Mis à jour le 09/12/2021 - 13:18

Les licenciements qui devaient être prononcés le 15 décembre à l’encontre de la vingtaine d’agents de l’hôpital de Belfort toujours pas vaccinés vont être annulés, a annoncé jeudi la direction qui invoque la nécessité d’un climat social « serein » face à « la gravité » de l’épidémie de Covid-19.

© Hôpital Nord Franche-Comté Facebook  ©
© Hôpital Nord Franche-Comté Facebook ©

D’une capacité de plus de 1.200 lits et places, le HNCF emploie 3.800 personnes, selon son site internet. Il est installé à Trévenans, dans le Territoire-de-Belfort, où le taux d’incidence est actuellement de 487 pour 100.000 habitants.

"Le déclenchement du plan blanc" à l'Hôpital Nord-Franche-Comté (HNFC) "depuis mardi dernier, consécutif à la gravité de la crise épidémique, ainsi que les fortes tensions sur les effectifs exigent que le climat social de l'établissement soit le plus serein possible et concentré sur toutes les mesures d'exception que nous aurons à prendre au cours de ces prochaines semaines", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"En conséquence, il ne sera donné aucune suite aux décisions de mise en demeure adressées aux personnels encore suspendus. Celles-ci seront donc annulées" 

"Le directeur général de l'HNFC évoquera avec chacun des agents concernés tous les moyens qui leur permettront de sortir de cette situation inextricable, dans le respect de l'obligation vaccinale", selon cette même source.

Lors d'un point presse mardi, le directeur du HNFC, Pascal Mathis, avait indiqué que 21 membres du personnel, principalement des non-soignants, n'avaient toujours "pas respecté ou ne (voulaient) pas respecter le schéma vaccinal complet". Ces personnels, déjà suspendus sans salaire, risquaient alors d'être licenciés le 15 décembre pour abandon de poste.

"Nous appliquons la loi depuis le 9 août dernier, à savoir respecter l'obligation vaccinale", "exigible depuis le 15 septembre", avait fait valoir M. Mathis, qui avait également insisté sur le fait que les agents récalcitrants étaient "accompagnés en permanence".

Il avait également insisté sur la nécessité de trouver "ensemble une solution de sortie au cours des prochaines semaines" pour qu'ils puissent "porter un nouveau projet" personnel "et que nous, au niveau de l'hôpital, on puisse les remplacer".

(AFP)

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