Le Clémenceau fête ses 40 ans : retour sur une histoire familiale à Besançon…

Publié le 21/07/2025 - 08:30
Mis à jour le 21/07/2025 - 12:49

Situé avenue Georges Clemenceau à Besançon, le Clem’ de son surnom, souffle ses 40 bougies ce mois de juillet 2025. L’occasion de revenir sur son histoire avec Gilles Bulloz, qui a repris le restaurant en 1985…

Les plus anciens s’en rappelleront. Le restaurant a été pendant longtemps La Taverne Alsacienne avant de devenir Le Clémenceau en 1985. C’est à cette période que Gilles Bulloz, alors âgé de 23 ans, se lance et le reprend en location-gestion. Il rachètera ensuite le fonds de commerce en 1987 puis les murs dans les années 2000. "Je ne devais rester que 10 ans au départ", nous précise-t-il en souriant.

Une histoire de famille…

Pour Gilles, tout a commencé par un apprentissage en service, suivi d’un service militaire puis d'un travail saisonnier dans le sud de la France. Il est ensuite revenu aux sources, à Mouthier-Haute-Pierre, où il a travaillé au Manoir pendant un an. Avec l’aide de son parrain, il s’engage dans l’aventure de sa vie, Le Clémenceau.

© Hélène Loget

Il n’y travaille pas seul, son frère, Patrick, récemment parti en retraite, a été le chef pendant 38 ans. Sa sœur, Brigitte, qui le suit toujours, travaille en salle depuis 30 ans et enfin, sa fille, Domitie, est également au service depuis près de cinq ans.

Cette histoire se poursuit avec le nouveau chef Florian, formé pendant un an et demi aux secrets des plats par Patrick. Sans oublier Alain, le "couteau-suisse" du Clem', comme aime à l’appeler Gilles, fidèle au restaurant depuis près de 28 ans. Plus récemment engagés au Clémenceau, on compte également quatre autres personnes, un second de cuisine, deux apprentis et une plongeuse en restauration.

Un resto-brasserie progressivement transformé

À ses débuts, l’identité alsacienne était réellement marquée, tant par les plats que par la décoration :"il y avait une grande fresque alsacienne dans la salle du fond, mais aussi, un sol typique alsacien", se souvient Gilles qui tient à préciser que tous les éléments ont été gardés : "ils sont simplement derrière le placo et sous la couche de carrelage".

Devenu propriétaire, il a naturellement voulu apporter sa touche personnelle, mais tout en gardant une trace du passé... Une salle a été appelée "Yvonne", du nom de l’ancienne propriétaire des lieux du temps de La Taverne. Cette dernière, fille de Tarcenay, avait tenu l’établissement avec son mari Nesty Herzog, alsacien d’origine. Le hasard ne doit rien non plus aux noms des autres salles, on retrouve la salle Georges, du prénom de Clémenceau, ou encore Jules, le parrain de Gilles.

Du côté de la décoration, c’est Marc Tissier (une salle lui est d’ailleurs dédiée) qui a été choisi pour réaliser le côté brasserie aussi appelé "brasserie du Tigre", en référence au surnom de Clémenceau.

© Hélène Loget

Gilles a ensuite voulu étendre ce style aux salles du fond, connues pour accueillir jadis de grands banquets et mariages. Désormais, Le Clémenceau reçoit le midi du lundi au vendredi et le soir du mardi au vendredi. Il accueille encore des groupes, mais plus de grandes soirées dansantes.

© Hélène Loget

Enfin, du côté des plats, les gourmets pourront compter sur les traditionnels de la cuisine française tout en retrouvant les plats signatures tels que la choucroute en hiver ou encore les filets de perche.

© Hélène Loget

À bientôt 64 ans, Gilles pense aussi à l’avenir, même si le Clemenceau faut partie de sa vie depuis 40 ans… Il imagine prendre sa retraite et pourquoi pas le laisser à un éventuel repreneur.

Une belle histoire qui ne demande qu’à être prolongée.

Infos +

  • Restaurant Le Clémenceau
  • 70 avenues Georges Clémenceau à Besançon
  •  03 81 52 44 96
  • Horaires d’ouverture : ouvert le midi du lundi au vendredi, ouvert le soir du mardi au vendredi

Allez + loin

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Sondage – En tant que salarié(e)s, aimeriez-vous “monétiser” de votre cinquième semaine de congés payés ?

Dans le cadre du budget 2026 et dans le contexte où le gouvernement cherche à augmenter le temps de travail des Français(e)s, la ministre du Travail propose de ”monétiser” la cinquième semaine de congés payés. Si les conditions d'application sont encore floues, elles pourraient ressembler au mécanisme de rachat de jours de RTT non pris, soit des heures majorées à près de 25%, en gros travailler plus pour gagner plus. Et vous, en tant que salarié(e), aimeriez-vous avoir la possibilité de monétiser votre cinquième semaine de congés payés ? C’est notre sondage de la semaine.

Des créateurs régionaux recherchés pour participer à la boutique éphémère de Noël du 52

Le 52 lance un appel à candidatures pour trouver des créateurs et créatrices émergents installés en Bourgogne-Franche-Comté pour sa prochaine boutique éphémère de Noël qui sera ouverte du 27 novembre au 23 décembre au 52 rue Battant à Besançon. Les candidatures sont possibles jusqu’au 31 août 2025. 

Budget : Moscovici réclame des “réformes structurelles” pour éviter “l’austérité subie”

Le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici "ne croi(t) pas que la France soit menacée de mise sous tutelle" par le FMI, mais il exhorte à réaliser des "réformes structurelles" pour éviter "l'austérité subie demain" pouvait-on lire samedi 19 juillet 2025 dans un entretien accordé au journal Le Parisien. 

Recours contre tiers : un “réflexe citoyen” à adopter en cas d’accident cet été

Chaque été, les urgences constatent une hausse des consultations pour blessures accidentelles liées aux activités estivales : déplacements en voiture, à vélo ou en trottinette, barbecues, jeux d’enfants ou encore déménagements entre amis. Face à cette recrudescence, l’Assurance Maladie de Côte-d’Or (Cpam) rappelle, dans un communiqué du 15 juillet, l’importance d’un dispositif encore trop méconnu : le recours contre tiers.

Travail et congés : les Français(e)s sont-ils vraiment des privilégiés ?

Dans l’imaginaire collectif, les Français sont souvent perçus comme des champions des vacances et du temps libre. Mais qu’en est-il réellement face à leurs voisins européens et aux États-Unis par exemple ? Une comparaison des données sur le temps de travail, les congés payés, les jours fériés, les salaires moyens et l’âge de départ à la retraite permet de nuancer de se faire idée juste.

Le Gaulois et Maître Coq mettent fin aux pires pratiques d’élevage : la mobilisation à Besançon et ailleurs a payé

Après trois années de mobilisation intense menée par l’association L214, le groupe LDC s’engage à respecter les critères du European Chicken Commitment pour ses marques Le Gaulois et Maître Coq d’ici 2028. Une victoire pour le bien-être animal, portée notamment par les actions à Besançon, assure l’association.

L’Urssaf Franche-Comté alerte sur l’importance de déclarer son job d’été

Ce jeudi 17 juillet 2025, pour la quatrième année consécutive, l’Urssaf de Franche-Comté lance une campagne visant à sensibiliser les jeunes à l’importance d’un travail déclaré. L’organisme souligne que la période estivale est particulièrement propice à la recherche d’emploi chez les étudiants.

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 22.97
légère pluie
le 21/07 à 12h00
Vent
6.42 m/s
Pression
1009 hPa
Humidité
100 %