Le préfet du Doubs aime la galette et l'apprentissage…

Publié le 22/01/2019 - 16:31
Mis à jour le 16/04/2019 - 08:33

Les vœux des boulangers au préfet • C’est une tradition dans le Doubs. Les jeunes apprentis boulangers et le président de l’Union patronale de la boulangerie du Doubs viennent tous les ans porter la galette au préfet du Doubs pour les vœux de bonne année.

Confectionnées par les apprentis du CFA Hilaire de Chardonnet de Besançon et leur professeur, les galettes frangipanes et bien sûr comtoises ont été accueillies par le préfet du Doubs Joël Mathurin. Pour les vœux 2019, l'union patronale de la boulangerie du Doubs a tenu à associer les artisans Pâtissiers Chocolatiers du Doubs par la présence de son président, Bruno Grandvoinnet.

Plus que jamais, la cérémonie des vœux de l'union patronale de la boulangerie du Doubs était placée cette année sous le signe de la jeunesse avec la présence de deux jeunes boulangers qui se sont distingués au plan national en 2018.

Représentant la Franche-Comté, Antoine De Sousa, 20 ans, a obtenu le titre de meilleur jeune boulanger de France en novembre dernier au concours de la Confédération de la Boulangerie. Il était accompagné par son maitre de stage Arnaud Bonvalot artisan boulanger pâtissier à Epenoy, qui a su lui insuffler les bons gestes, les bonnes techniques en l'encourageant sur la voie de l’excellence.

Formé par Frédéric Peseux, boulanger à Baume-les-Dames, Émile Jeannenot était déjà présent à la cérémonie l'an passé pour avoir obtenu le titre de meilleur jeune boulanger de France en 2017. En 2018, à seulement 18 ans, il a remporté le titre de meilleur apprenti de France en boulangerie, organisé par les meilleurs ouvriers de France. Émile a été entraîné par Mathieu Dizien-Cheviet, chef boulanger chez René Humbert, artisan boulanger à Valdahon.

Tout en insistant sur l'importance de l'artisanat, de la boulangerie et de la défense des produits "faits maison", Damien Vauthier, président de l’union patronale de la boulangerie du Doubs, a insisté dans son discours sur l'importance de la formation. "Nous espérons que les réformes en cours vont permettre de rendre l’apprentissage plus attractif, et la formation plus accessible, pour un salarié, tout au long de sa carrière professionnelle (…)et nous espérons que nos entreprises pourront les accueillir, des emplois pérennes pourront ainsi être pourvus. En effet, des emplois sont disponibles dans nos entreprises, nous essayons de rendre notre métier plus attractif pour les jeunes ou les adultes en reconversion ; mais l’aide de l’État et sa capacité à communiquer sur ce grand sujet, sont primordiaux"

"Notre profession ne doit pas disparaître du paysage et du patrimoine français"

Face au changement de mode de consommation et à une société qui change vite, Damien Vauthier estime que les boulangers sont prêts à relever le défi "mais sans la reconnaissance et le soutien de l’État, les petites structures comme les nôtres n’existeront plus (…) C’est pour cela que j’espère, Monsieur le Préfet, vous relaierez notre cause, parce que notre profession ne doit pas disparaître du paysage et du patrimoine français".

Revalorisation de l'apprentissage 

Après avoir félicité les deux jeunes boulangers qui ont remporté les concours nationaux, Joël Mathurin a rappelé que la nouvelle loi pour la libertéé? du choix de son avenir professionnel allait modifier en profondeur le système de l’apprentissage en France "pour le rendre plus attractif, autant pour les jeunes que pour les entreprises". Il a notamment cité quelques mesures à destination des apprentis comme les 500 € d'aide au permis de conduire (apprentis majeurs), l'augmentation de 30 € pour les apprentis de moins de 20 ans (CAP ou Bac Pro) ou encore le financement de la formation en CFA. Côté entreprise, le préfet du Doubs a indiqué que les branches professionnelles allaient c-construire des diplômes avec l'État et qu'une aide unique "plus lisibls" pour les entreprises qui forment des jeunes en CAP ou en Bac Pro a été mise en place. "4125 € par an la première année du contrat d’apprentissage, 2000€ la deuxième année et 1200 € la troisième".

Et de l'aveu de Mathieu Dizien-Cheviet boulanger présent aux vœux, les mentalités concernant l'apprentissage commencent réellement à évoluer. "Les gens se rendent plus compte aujourd'hui que l'on peut atteindre l'excellent et vraiment réussi sa vie dans tous les sens du terme en commençant par exemple avec un CAP. On va dans le bons sens…"

Info +

  • Le secteur de la boulangerie occupe 1.200 salariés dans le Doubs
  • 311 apprentis sont en formation boulangerie et représentent 26% des contrats d'apprentissage dans le département
  • En France, 70 % des apprentis sont en emploi sept mois après l'obtention de leur diplôme.
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