Les salariés d'Alstom débrayent à Belfort, inquiets pour l'emploi

Publié le 25/02/2015 - 08:40
Mis à jour le 25/02/2015 - 11:19

Quelque 250 salariés d’Alstom et de General Electric ont débrayé pendant deux heures mardi 24 février 2015 sur le site industriel commun aux deux entreprises, à Belfort, pour exprimer leur inquiétude quant à de possibles suppressions d’emplois, a-t-on appris de source syndicale.

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"Un plan de licenciements plane sur Alstom Transports, et nous voulons dire non à la casse de ce site", a expliqué à l'AFP Pascal Novelin, secrétaire CGT du comité d'entreprise d'Alstom Transports. Les syndicats redoutent l'annonce imminente d'un plan de suppression de 320 postes (sur 590) dans cette entreprise qui fabrique notamment des TGV. Selon eux, ce plan, "sous couvert de manque de commandes", devait être dévoilé aux représentants du personnel à l'occasion d'un comité central d'entreprise (CCE) initialement prévu cette semaine, mais qui a été ajourné.

Début février, la direction d'Alstom Transports n'avait ni confirmé ni démenti un tel plan. Mais elle avait souligné que le site belfortain connaissait actuellement "des difficultés liées à l'absence de commandes sur le marché du fret et une baisse de charge sur la grande vitesse".

"Bientôt, on ne fabriquera plus de TGV à Belfort. La France pourra-t-elle l'accepter?"

Selon la CGT, la direction est "pleinement responsable" de la situation de l'entreprise, "de par sa volonté de ne plus fabriquer de locomotives sur le site belfortain", en délocalisant la production au Kazakhstan. "Bientôt, on ne fabriquera plus de TGV à Belfort. La France pourra-t-elle l'accepter?", s'est demandé M. Novelin.

Lors de leur rassemblement sous les fenêtres de leur direction, mardi, les salariés de la branche transports d'Alstom ont été rejoints par quelques salariés d'Alstom Power et de General Electric (GE). En juin, GE doit finaliser le rachat des activités énergie d'Alstom, conformément à un projet industriel décidé au printemps dernier, à l'issue de longues négociations sur lesquelles l'Etat avait fortement pesé.

A Belfort, ces activités regroupent quelque 2.000 salariés chez Alstom Power et près de 1.800 chez GE. D'un côté comme de l'autre, "les gens sont inquiets. Ils ont peur du futur proche, ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir", selon M. Novelin.

(Source : AFP)
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