Cette année, le festival tant attendu par les Bisontines et les Bisontins a de nouveau réuni les libraires et les auteurs sous cinq chapiteaux place de la Révolution, point névralgique de l'évènement, ainsi qu'au Scénacle, au musée des beaux-arts et au centre diocésain. La programmation proposait également de nombreux rendez-vous dans plusieurs espaces culturels de la ville avec des auteurs, mais aussi des musiciens, des comédiens, etc. il y en avait pour tous les goûts.
Le plaisir de rencontrer de nouveau le public
Cette nouvelle édition de Livres dans la boucle "s'est très bien passée malgré le contexte encore délicat qui nous a poussés à revoir, corriger et re-revoir l'organisation, dont la mise en place du contrôle du pass sanitaire", nous confie Christine Bresson, directrice du festival, "mais le public était au rendez-vous et je crois vraiment que le public était content de retrouver une dynamique culturelle sur le territoire, on était presque dans une situation normale !" Les auteurs, qui n'avaient pas participé à un festival littéraire depuis l'année dernière, à l'exception de quelques rendez-vous cet été, "étaient vraiment ravis de retrouver le public et les éditeurs enchantés", nous rapporte-t-elle.
Côté libraires, ce sont 7.500 livres qui ont été vendus pendant ces trois jours. Côté rencontres, à l'exception de six rendez-vous, les organisateurs du festival ont fait carton plein.

Rendez-vous en 2022 ?
"Oui, mais on va déjà faire un bilan de tout ça", nous répond la directrice du festival. "On peut noter que le point positif de la manifestation, et ça tout le monde nous l'a fait remonter, libraires, auteurs, public : cet éclatement rend les échanges entre les auteurs et les lecteurs sont beaucoup plus confortables, on a aussi donné plus d'espace que d'habitude aux auteurs pour exposer leurs livres, il y a moins de bruit, plus de temps pour discuter et ça se sent sur les ventes, alors que sous un seul chapiteau, on est bousculé, on n'entend pas bien, il fait chaud… On va donc garder les points positifs pour l'année prochaine", précise Christine Bresson.