Macron promet un vaccin pour "tous les Français qui le souhaitent" "d'ici la fin de l'été"

Publié le 03/02/2021 - 07:15
Mis à jour le 03/02/2021 - 07:36

Emmanuel Macron a assuré mardi  2 février 2021 sur TF1 que « tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer un vaccin « d’ici la fin de l’été », soit d’ici au 22 septembre.
 

 © Capture Tf1
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La production de vaccins anti-Covid commencera fin février ou début mars sur le sol français, a annoncé Emmanuel Macron  à l’issue d’une réunion avec les grands laboratoires français et européens. « Dès les prochaines semaines, c’est-à-dire dès fin février début mars, nous aurons des sites qui vont en France produire le vaccin (…) On en aura quatre qui vont produire ce vaccin », a précisé le chef de l’Etat, sans détailler le calendrier précis de ces différents lieux de fabrication.

La production de vaccins débutera en France « à partir de fin février début mars« , a redit M. Macron. « Sur les semaines et mois qui suivront« , les sites concernés « vont progressivement s’ouvrir et produire« .

  • Sur les quatre sites évoqués, trois sont des sous-traitants français qui participeront à la création de vaccins élaborés par d’autres laboratoires. Il s’agit des usines des laboratoires Delpharm, Recipharm et Fareva.

Le président a aussi estimé que, "début mars", auront été vaccinés les 80% des pensionnaires des Ehpad qui l'auront souhaité, soit 500.000 personnes, assurant que la campagne de vaccination "se déroule au rythme qui était prévu".

A propos du vaccin d'AstraZeneca, le chef de l'Etat a précisé que l'Etat allait suivre "évidemment" la recommandation de la Haute autorité de Santé de le réserver aux moins de 65 ans. Il sera sans doute d'abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite "proposé par tranches d'âge", en commençant par les plus âgés, a-t-il ajouté. "Mais on ne le proposera pas aux plus de 65 ans", a-t-il insisté.

Le président a reconnu que le rythme "peut paraître trop lent" par rapport à d'autres pays "qui avaient fait d'autres paris ou qui sont aussi des pays qui, comme le Royaume-Uni sont des îles".

"Mais je défends la stratégie que nous avons adoptée avec l'Allemagne, avec l'Union européenne, qui est précisément de vacciner en Europe". La France a "exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens", a-t-il affirmé.

Quand au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue scientifique Lancet a confirmé l'efficacité, il a expliqué qu'il serait utilisé si les autorités sanitaires le valident.

"On a vu aujourd'hui des publications qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n'a pas soumis une demande d'autorisation de mise sur le marché". "A la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européennes et nationales l'examineront, a-t-il promis. "Et, en fonction de ses résultats et des preuves" qu'il est efficace, la France décidera ou non de l'utiliser. "Ce n'est pas une décision politique, c'est une décision scientifique, et heureusement".

Il a aussi expliqué que l'Union européenne avait sécurisé 2,3 milliards de doses de vaccins pour l'instant, ce qui permet de garantir cette vaccination générale des Français d'ici à la fin de l'été.

(Avec AFP)

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