Plantes comestibles ou toxiques ? Attention à ne pas confondre

Publié le 18/08/2020 - 14:28
Mis à jour le 17/08/2020 - 17:56

L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) met en garde contre les intoxications dues à la confusion entre plante comestible et plante toxique. En cas de doute, il faut appeler le centre anti-poison ou le 15 en cas d’urgence vitale

La belladone n'est pas une baise comestible ! © CC0 Pxhere  ©
La belladone n'est pas une baise comestible ! © CC0 Pxhere ©

Non ce n'est pas une groseille ou une myrtille, mais de la belladone. Ce n'est pas de l'ail des ours, mais du colchique. Certaines plantes toxiques ressemblent à des plantes comestibles et peuvent être confondues dans la nature ou dans le jardin. "Les confusions entre plante toxique et plante comestible se produisent régulièrement" prévient l'Anses. "Des courges amères confondues avec des courges comestibles, de l’œnanthe safranée confondue avec des carottes sauvages, des feuilles de datura confondues avec des feuilles de tétragone cornue..." les exemples sont nombreuses.

Les conseils pour éviter les accidents

Même à faible dose, la consommation de certaines plantes toxiques peut provoquer des intoxications graves, voire mortelles. "Que vous ramassiez des plantes dans la nature ou dans votre jardin potager, il convient donc d’être extrêmement vigilant et de suivre quelques conseils pour éviter les accidents"

Dans la nature  :

  • Ne pas consommer la plante ramassée en cas de doute
  • Cesser immédiatement de manger si la plante a un goût inhabituel ou désagréable ;
  • Ne pas cueillir par brassées, pour éviter de cueillir plusieurs espèces et de mélanger des espèces toxiques avec des espèces comestibles ;
  • Photographiez votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.

Si vous ramassez des plantes dans votre jardin potager :

  • En cas de doute sur son identification, ne consommez pas la plante récoltée
  • N’improvisez pas : assurez-vous de bien savoir à quoi ressemble la plante qui va pousser. Aidez-vous de photographies de la plante disponibles sur le sachet de graines achetées ou sur d’autres supports (livres, sites internet) ;
  • Restez vigilant : ce n’est pas parce qu’une plantule émerge là où elle a été semée qu’elle est issue du lot semé ;
  • Soyez attentif au risque de confusion en récoltant des plantes issues d’un repiquage d’une année sur l’autre.
  • Photographiez votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.

Au moindre doute après ingestion ou en présence de symptômes, digestifs ou autres, dans les heures suivant la consommation de plantes ramassées dans un potager domestique ou dans la nature, contactez sans délai un Centre antipoison.

Les centres antipoison donnent des téléconsultations médicales gratuites, en urgence, 24h/24. Pour toute situation liée à un toxique, prenez avis et conseil auprès d’un centre antipoison avant de consulter un médecin ou de vous rendre aux urgences. -

N’appelez le SAMU en faisant le 15 qu’en cas de détresse vitale

Centres Antipoison et de Toxicovigilance

  • NANCY : 03 83 22 50 50
  • LYON : 04 72 11 69 11
  • ANGERS : 02 41 48 21 21
  • BORDEAUX : 05 56 96 40 80
  • LILLE : 0800 59 59 59
  • MARSEILLE : 04 91 75 25 25
  • PARIS : 01 40 05 48 48
  • TOULOUSE : 05 61 77 74 47

Allez + loin

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les hôpitaux publics appellent à “prioriser” la Santé et attendent un ministre

L’instabilité politique est "dommageable" aux hôpitaux, dans une période où l’exécutif travaille normalement sur le futur budget de la Sécu, et la Santé doit être une "priorité" de la rentrée, a déclaré mercredi 24 juillet 2024 le président de la Fédération hospitalière de France, appelant à nommer un ministre "rapidement".

Des congés menstruels pour "améliorer la qualité de vie au travail"

Alors qu’aujourd’hui, en France, 1 personne menstruée sur 2 déclare souffrir de dysménorrhée (règles douloureuses) et 1 personne menstruée sur 10 est atteinte d’endométriose (maladie chronique), la CGT propose de "lever le tabou" des règles douloureuses et réclame "le congé menstruel pour les personnes menstruées qui en ont besoin" pour les personnes travaillant à la Ville de Besançon, au CCAS et à Grand Besançon Métropole.   

Baignade : l’ARS fait le point sur les risques et la qualité des eaux en Bourgogne Franche-Comté

Alors que les chaleurs sont de retour en Bourgogne Franche-Comté et que les vacances d'été ont commencé, l'Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté met en garde la population contre les risques de baignades dans des zones non surveillées et sur la qualité de l'eau. Tout ce qu'il faut savoir en cet été 2024.

L’Université de Franche-Comté recherche des patients standardisés pour les examens de médecine

Afin d’aider les étudiants en médecine à développer leurs capacités cliniques et relationnelles, l’université de France-Comté réitère sa recherche de volontaires afin de jouer le rôle de patients standardisés lors des examens des étudiants en 4e, 5e et 6e année de médecine.

La chronobiologie en nutrition analysée par Valentine Caput, diététicienne bisontine

L'OEIL DE LA DIET' • Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient d'établir un rapport établissant un lien entre nutrition et chronobiologie. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.11
couvert
le 27/07 à 06h00
Vent
0.71 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
94 %