Une charte pour faciliter l’utilisation des VSL partagés en Franche-Comté

Publié le 12/07/2024 - 10:33
Mis à jour le 12/07/2024 - 10:33

Si le transport partagé n’est pas nouveau, il est désormais acté jeudi 11 juillet 2024 entre les transporteurs et les différentes antennes de l’assurance-maladie en Franche-Comté. Il sera donc choisi à défaut si l’état de santé des patients le permet.

Cette charte est signée, le 11 juillet 2024, en présence de :

  • Jean-Jacques Hezard : président de l’Association des Transports Sanitaires d’Urgence (ATSU) du Doubs et du Territoire de Belfort,
  • Yann Kaiser : président de l’ATSU de Haute-Saône,
  • Helga Goguillot : directrice de la CPAM du Territoire de Belfort,
  • Fabienne Jacquemart :directrice de la CPAM du Doubs,
  • Nicolas Weick :directeur de la CPAM de Haute-Saône.

Mis en place peu avant l’arrivée du Covid-19, le transport partage en VSL (véhicule sanitaire léger) assis avait été freiné par la pandémie. Afin de réellement relancer le procédé, une charte a été signée ce jeudi entre les différents acteurs.

Pourquoi ? Diminuer la surcharge de demandes de transport des taxis en facilitant le partage de ces derniers, mais également de "réduire l'empreinte écologique des transports sanitaires", nous précise la CPAM du Doubs. Le tout, bien sûr, dans un souci "d’amélioration de l’accessibilité et de la qualité des soins" des personnes transportées.

Par cette charte, l’assurance-maladie s’engage donc à :

  • Soutenir les transporteurs sanitaires dans la transition vers le transport partagé par des mesures incitatives financières.
  • Fournir des outils de suivi et d'évaluation pour mesurer les progrès réalisés vers les objectifs de transport partagé.
  • Promouvoir auprès des patients et des professionnels de santé les avantages du transport partagé, par des campagnes d'information et de sensibilisation.

Remarque : les transports partagés représentaient, en 2019, 15% du total des dépenses de transports en VSL, en augmentation de 0,8 point par an entre 2013 et 2019. La crise sanitaire, et les restrictions de contact qu’elle a imposé, ont logiquement entraîné une chute de 6 points du transport partagé entre 2019 et 2020.

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