“Je n’aurais jamais fait tout ce chemin en restant dans un grand groupe”, expose d’emblée Guillaume Pierre. Le P-DG fondateur de Sonaxis à Besançon ne regrette pas s’être posé, il y a dix ans, sur la zone de Temis où il emploie aujourd’hui 15 personnes.
Ancien cadre d’Areva en Bourgogne, il choisit la capitale comtoise pour ses atouts dans les microtechniques. Faute de compétences techniques suffisantes, il embauche une jeune ingénieure en matériaux, Sophie Crozat, désormais son associée. Un premier contrat pour Bosch lance le tandem.
“Je donne des yeux à la matière”
Guillaume Pierre parle de manière imagée d’une activité complexe : “je donne des yeux à la matière”. Plus prosaïquement, il fabrique des capteurs ultrasonores. Ils servent à détecter et caractériser les défauts dans les soudures et tous les matériaux opaques comme l’acier, la céramique, le béton, les polymères, etc.
Les utilisateurs sont les secteurs de la sidérurgie, de l’automobile, de l’aéronautique, du nucléaire : des industries pour lesquels le zéro défaut est une exigence absolue. Dernièrement, il a décroché un marché dans le domaine des télécommunications avec Thales.
Avec 500 sondes par an, le chiffre d’affaires évolue sur une courbe exponentielle, au rythme de 20% par an pour atteindre en 2013 les 2 millions d’€. Avec un bilan à l’équilibre depuis deux ans.
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