Entre émotion et colère
"Les élus de l’Union de la droite et des centres sont choqués par l’acte inacceptable commis dans les locaux de l’Hôtel de Ville de Besançon ce jeudi 25 juin. Et le condamne avec la plus grande fermeté", rappelle d'abord Jacques Grosperrin.
Affirmant son soutien au maire de la ville et au personnel, le Sénateur du Doubs et conseiller municipal (UMP) reconnaît que "c’est le fondement de notre vivre ensemble qui est atteint en son cœur" et qu'il n'y a qu'une réponse à apporter : "l’unité autour de nos valeurs républicaines."
La conseillère régionale (FN) Sophie Montel et les conseillers municipaux (FN/RBM) de Besançon, Julien Acard et Phillipe Mougin, ironisent de leurs côtés sur les réponses souhaitées et attendues par les élus locaux Républicains et PS, évoquant les origines camerounaises de l'incendiaire. "Mais de qui [attendent-ils ces réponses] ? Du gouvernement Valls ? Ce même gouvernement qui laisse entrer en France, comme du temps de Sarkozy d’ailleurs, plus de 200 000 immigrés par an au seul titre l’immigration légale ? Ce même gouvernement qui est d’accord avec l’Union européenne quand celle-ci veut imposer aux Etats membres des quotas de clandestins, rebaptisés pour l’occasion « migrants » ? Ce même gouvernement qui se révèle totalement incapable de lutter contre le terrorisme islamiste ? Des réponses des Républicains ? Ceux-là mêmes qui ont encouragé l’immigration massive en France et qui sont à l’origine du regroupement familial ? Ceux-là mêmes qui, lorsqu’ils étaient au pouvoir sous l’étiquette UMP, ont arrêté le fichage pour radicalisation du principal suspect dans l’attentat qui a eu lieu aujourd’hui en Isère ?"
La présidente de Région (PS), Marie-Guite Dufay, condamne. "La violence gratuite, fût-elle motivée par le désespoir d'un homme, ne saurait être tolérée, et doit être dénoncée comme il se doit, à l'heure où notre société a besoin d'être rassemblée et apaisée."