Accidents de la route: la vitesse en cause dans au moins un décès sur trois (OMS)

Publié le 05/05/2017 - 14:31
Mis à jour le 05/05/2017 - 14:31

La vitesse est responsable d’au moins un décès sur trois lors des accidents de la route dans le monde, indique un rapport de l’organisme mondial de la santé (OMS) publié ce vendredi 5 mai 2017, en vue de la semaine mondiale pour la sécurité routière.

 ©
©

Cette "tendance n'a guère changé ces dernières années", a expliqué une porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé, Laura Sminkey.

Le rapport, publié dans le cadre de la 4e Semaine mondiale des Nations unies pour la sécurité routière (du 8 au 14 mai), lance la campagne "Sauvez des vies: #Ralentissez"Plusieurs centaines d'activités de sensibilisation vont être menées, notamment autour des écoles en Afrique du Sud, au Brésil et en Chine, en particulier dans des pays à faibles et moyens revenus, où les accidents de la route mortels sont plus nombreux.

"La vitesse est au coeur du problème mondial des accidents de la route", a relevé la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, dans un communiqué. "Si les pays s'occupaient uniquement de ce risque principal, ils engrangeraient bientôt les bénéfices de routes plus sûres, que ce soit en termes de vies sauvées ou de recours à la marche et au vélo, avec des effets profonds et durables sur la santé", a-t-elle ajouté.

Une réduction de 5% de la vitesse égale à la réduction de 30% du nombre d'accident

L'OMS calcule qu'une réduction de 5% de la vitesse moyenne pourrait entraîner une réduction de 30% du nombre d'accidents de la route mortels. En général, près d'un conducteur sur deux dépasse la vitesse limite autorisée, relève le rapport.

Autre problème: seulement 47 pays dans le monde suivent les bonnes pratiques pour l'une des principales mesures de gestion de la vitesse, à savoir de limiter la vitesse autorisée en zone urbaine à 50 km/h ou moins et de laisser les autorités locales abaisser encore cette limite notamment sur les routes autour des écoles.

L'OMS recommande donc notamment de construire des structures pour ralentir la circulation, comme des ronds-points ou des ralentisseurs, de faire respecter les limitations de vitesse au moyen de contrôles manuels ou automatiques ou encore d'intégrer des technologies dans les voitures neuves, telles que les dispositifs intelligents d'adaptation de la vitesse ou le freinage d'urgence autonome.

Environ 1,25 million de personnes meurent chaque année sur les routes dans le monde, un chiffre relativement stable depuis 2007. D'après l'OMS, parmi les pays ayant le mieux réussi à réduire le nombre de tués et de blessés sur les routes ces dernières décennies figurent les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.86
couvert
le 13/11 à 21h00
Vent
0.87 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
100 %