Grace à sa situation financière saine constatée notamment au compte administratif de 2019 (3,2 ans de capacité de désendettement), la Région veut mobiliser tous les moyens financiers disponibles pour participer au rebond le plus fort possible de l’économie régionale en 2021 et 2022.
C’est le choix de la relance par l’investissement directement créateur d’emplois qui est fait. Dès maintenant, plusieurs pistes d’interventions sont identifiées :
- La rénovation énergétique des bâtiments (lycées et logements publics et privés),
- Les projets d’investissement apportant des services à la population, développant des systèmes de traitements, de productions locales, et cultivant l’innovation des territoires,
- La mobilité sous toutes ses formes, fortement impactée par la crise, et qui doit se réinventer,
- Le numérique et ses usages pour éviter les fractures territoriales,
- Les programmes de recherche et les besoins d’équipements en matière d’enseignement supérieur.
Ce plan de relance sera élaboré dans un cadre spécifique :
- compatibilité avec la transition énergétique et écologique,
- coordination avec les fonds européens annoncés (conseil européen mi-juillet), et le projet de Contrat de Plan Etat-Région (CPER),
- complémentarité avec les initiatives des autres collectivités locales,
- concertation avec les branches, les filières, et les partenaires sociaux.
Le contenu et les articulations de ce plan avec le plan national seront soumis au vote le 9 octobre prochain pour un montant estimé à 400 millions d’euros.
Il est conditionné à :
- La confirmation par l’État d’une garantie sur les ressources en 2021 de la CVAE et la compensation des pertes de recettes voyageurs TER ;
- L’acceptation d’une dégradation de notre ratio de capacité de désendettement de 3,2 à 9 ans.
Ce plan sera soumis au vote des élus le 9 octobre 2020.