Dry january : l'alcool n'est pas un "carburant sain" pour notre corps

Publié le 15/01/2025 - 12:01
Mis à jour le 15/01/2025 - 12:02

Tandis que le "dry January", le mois sans alcool, fait de plus en plus d'adeptes - on parle de 8 millions de personnes dans le monde pour 2023 -, il permet au moins de faire le point sur notre consommation et ses conséquences ! Ce mercredi 15 janvir 2025, notre diététicienne-nutritionniste bisontine, Valentine Caput, nous parle des conséquences de la consommation d'alcool sur notre corps et des bienfaits d'un mois sans...

Chacun le sait et les médias santé sont là pour nous le rappeler si besoin : l'alcool n'est pas un "carburant sain" pour notre corps : 1 g d'alcool c'est en moyenne 7 calories que l'on appelle "vides" car dépourvues de vitamines et minéraux donc facilement stockables sous forme de graisses !

L'alcool va ralentir l'organisme dans sa capacité à brûler les graisses puisqu'il est occupé à en fabriquer. Ainsi, l'accumulation va notamment se faire au niveau abdominal ce qui peut vite poser des problèmes au niveau ... cardiovasculaire ! Avec une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, les risques de troubles irréversibles est important. Le foie va également prioriser son élimination au plus vite, car il est toxique pour lui. Pendant ce temps, il n'est pas efficace sur autre chose et ses capacités d'élimination en sont diminuées.

Les boissons alcoolisées vont également avoir un impact sur nos choix alimentaires : désinhibés, nous sommes souvent enclin à manger plus, sans faim, des aliments réconfortants. Et c'est le cycle infernal du manger/boire qui favorise les pics d'insuline qui sont comme des feux d'artifice pour le cerveau et son système de récompense : un cercle vicieux.

Enfin, l'alcool a un impact sur la qualité du sommeil, ce qui affecte la régulation du tissu graisseux et les compulsions alimentaires. En faisant une pause d'un mois, les patients en tirent souvent des bénéfices : meilleur sommeil, perte de poids, énergie renforcée, estime de soi et surtout un autre regard sur la consommation qui est souvent banalisée, car admise socialement. De quoi réfléchir en prenant un verre ... ou pas !

Valentine Caput, diététicienne-nutritionniste

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