Cinq départements(Savoie, de la Haute-Savoie, de l’Ain et du Doubs) sont en zone de protection depuis la découverte du cas de fièvre catarrhale début novembre. Pour la confédération paysanne ces mesures "imposent des contraintes abusives aux éleveurs et en particulier à ceux qui doivent rassembler et rentrer leur troupeau pour l’hiver et sont en zones montagneuses, où les températures baissent vite".
"Aucun risque pour l'être humain"
"Il faudrait savoir s’il y a d’autres cas et si on peut parler de circulation virale", souligne la confédération qui affirme que cette fièvre ne représente "aucun risque pour l'être humain". La transmission ne se ferait qu'exclusivement par les moucherons. La période de froid serait d'ailleurs un facteur réduisant la maladie : "le risque de diffusion est très faible", nous précise-t-on.
Le problème de la surproduction
"Les perdants seront encore les éleveurs qui seront obligés de vacciner, sans savoir si cela est utile ou dangereux pour la santé de leurs animaux. Cela sert uniquement à préserver la capacité exportatrice de la France et à conforter un système qui génère surproduction pour les bovins et dépendance aux exports", explique la confédération.
La Confédération paysanne "exige le libre choix de la prophylaxie en fonction du mode de production et du mode de commercialisation ".