D'origine turque, il avait obtenu la nationalité suisse en 2004, a expliqué la police du canton de Schwyz dans un communiqué. Il était connu des services de police pour des faits de violences. En outre, les autorités de protection de l'enfant et de l'adulte (APEA) du canton de Schwyz étaient intervenues en mars auprès de la famille du meurtrier. Elles ont placé les trois enfants dans des institutions, la
présence de leur père constituant un risque pour eux.
Le 24 mars, la police avait mené une perquisition à son domicile pour rechercher d'éventuelles armes. L'homme avait alors été placé de force, sur ordre des médecins, dans un "hôpital psychiatrique" du canton de Schwyz. Quelques jours après, il avait été libéré. Samedi, il s'est d'abord rendu dans une première maison du lotissement où s'est déroulé le drame, et y a tué deux hommes de 58 et 32 ans et une femme de 57 ans.
Selon la police, il s'agissait des beaux-parents et du beau-frère du tireur. Il a ensuite pris la direction d'une autre maison et a abattu un homme de 46 ans. Il s'est finalement suicidé. L'homme n'avait pas de permis de port d'armes et a tiré avec une arme qui n'était pas militaire, selon les enquêteurs.
(Source : AFP)