La CGPME refuse de signer l'Accord national interprofessionnel

Publié le 19/12/2013 - 16:55
Mis à jour le 19/12/2013 - 20:52

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises a décidé de ne pas signer le projet d’accord national interprofessionnel (ou ANI) sur la formation professionnelle. Cette décision a été prise à l’unanimité (excepté trois abstentions) lors de son Comité Directeur qui s’est tenu ce jeudi 19 décembre.

Les raisons pour lesquelles la CGPME refuse de signe l'ANI sont les suivantes :

  • "L'accord oblige l'employeur, quelle que soit la taille de son entreprise, à prévoir tous les 6 ans un état récapitulatif écrit du parcours professionnel du salarié dans l'entreprise. Dans les entreprises de plus de 50 salariés ce relevé de situation devra démontrer que les salariés ont bénéficié d'au moins "trois des quatre familles de critères" prévus !" 
  • "Dans la réalité, à l'inverse du choc de simplification, ce texte instaure de nouveaux seuils sociaux, pourtant identifiés comme facteurs de complexité et freins à l'emploi"
  • "Les entreprises ne seront plus tenues de consacrer 1,6% de leur masse salariale à la formation professionnelle mais seulement 1%, le financement consacré, à la seule initiative de l'employeur, à la formation des salariés de l'entreprise étant drastiquement réduit, au bénéfice de la formation des demandeurs d'emploi." 
  • "Dans le même temps, et de manière paradoxale, l'accord instaure un mécanisme de contrôle pour vérifier si la formation des salariés a bien été effectuée. L'employeur, étranglé par la conjoncture économique, qui sera contraint demain de ne plus former ses salariés pour faire baisser ses charges sera en faute." 
  • "Les ressources mutualisées baisseront demain de 75% dans les entreprises de 10 à 50 salariés et de 87% dans les entreprises de 50 à 300 salariés"
  • "Sur les 32 Mds € consacrés à la formation professionnelle cet accord ne concerne que la partie des fonds relatifs aux entreprises, soit 12 Mds €. Il est à souligner que les 20 Mds concernant l'Etat et les collectivités territoriales sont exempts des efforts demandés aux entreprises pour financer la formation des demandeurs d'emploi" 
  • "Les jeunes seront également pénalisés par cet accord, préjudiciable pour les contrats en alternance, qui se traduira notamment par une disparition du 1/3 des contrats de professionnalisation : 50.000 sur un total de 150.000 !"

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Hausse des tarifs postaux : ”Un nouveau coup de poignard dans le dos du service public” selon les syndicats

Le groupe La Poste a annoncé mercredi 24 juillet 2024 une augmentation de 6,8% des produits du service universel postal.En deux ans le groupe La Poste a augmenté de plus de 16% le prix des produits postaux et tout cela bien au-dessus de l’inflation sur deux années, dénonce le syndicat Sud PTT ce vendredi.

Diffusion des JO en terrasse à Besançon : l’UCB appelle à une réglementation durable…

Comme nous vous l’annoncions dans un article ce jeudi 25 juillet 2024, la Ville de Besançon a décidé de suspendre l’interdiction de l’installation d’écrans en extérieur pendant la durée des Jeux olympiques et paralympique. L’Union des commerçants de Besançon salue cette décision et appelle à une réglementation durable.

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 26.88
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
57 %