L’hebdomadaire revient évidemment sur la manière dont le maire de Vesoul a fait antichambre lors de son premier voyage en Afrique pendant que Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, s’entretenait tout seul avec Omar Bongo. « Le Canard Enchaîné » évoque aussi la sortie de son premier conseil des ministres. « Joyandet patauge tragiquement devant micros et caméras : -c’était un communiste, euh, un parti, excusez-moi, je suis ému, c’était un conseil- ».
Le journal poursuit : « Plus récemment, il fait beaucoup mieux en Martinique où il évoque ce -grand voyeur- d’Aimé Césaire ! L’aspiration à devenir un grand visionnaire sûrement ».
En rappelant qu’Alain Joyandet va accompagner le président de la République en Angola ce vendredi 23 mai, le journaliste du « Canard » poursuit: « Joyandet , au bout du compte, ne doit sa désignation qu’à sa qualité de franc-maçon, attribut qu’il partage avec bien des chefs d’Etat africains… ».
L’Elysée vole cependant au secours du nouveau secrétaire qui a remplacé Jean-Marie Bockel, écarté pour avoir voulu « moraliser » les relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les conseillers de la présidence ne tarissent pas d’éloges sur ce sous-ministre équilibré, humain, attentif à autrui », relève l’hebdomadaire en notant que « Joyandet est du reste l’une des très rares têtes de liste que Sarko ait pris la peine d’aller soutenir aux dernière municipales ».
On peut rajouter que le candidat Sarkozy était également venu à Vesoul lors de la campagne présidentielle, un an avant.
