Les invendus n’iront plus à la poubelle

Publié le 01/01/2022 - 17:15
Mis à jour le 31/12/2021 - 17:04

Anti-gaspillage • Les vêtements incinérés ou les meubles à la poubelle, c’est fini. À partir du 1er janvier, les producteurs et distributeurs de produits non alimentaires auront l’interdiction de détruire leurs invendus, une mesure qui pourrait favoriser le don aux associations.

 © Pixabay
© Pixabay

Les produits électriques et électroniques, les piles, textiles, meubles, cartouches d’encre et les produits d’entretien, d’hygiène et de soins, sont concernés par la nouvelle loi, ainsi que les équipements de conservation et de cuisson des aliments, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et les fournitures scolaires.

Des dons de plus en plus nombreux

Pour s’en débarrasser, les entreprises peuvent les donner. Certaines le font d’ailleurs depuis plusieurs années. En 2019 selon l’Ademe, 21 % des invendus étaient écoulés par des dons. "Cette année, il y a déjà eu plus de dons, car les entreprises se sont préparées à la loi", indique à l’Agence France-Presse Romain Canler, directeur général de l’Agence du don en nature, qui reçoit des produits de près de 200 entreprises et les distribue à un réseau de 1 300 associations. L’agence a ainsi reçu environ deux fois plus de produits qu’en 2019, assure-t-il.

Les articles d’hygiène et de bien-être, qui "couvrent la souffrance" comme dit Djomo, une résidente du centre d’hébergement, sont les plus demandés. "Ça coûte cher les bons produits", confirme Blé, arrivée en 2019 sur les conseils du Samu social. Dans le secteur, le don est déjà la solution la plus pratiquée. En 2019, 67 % des invendus dans la catégorie hygiène et soins étaient donnés.

Le groupe suédois Essity, qui détient les marques Nana ou Lotus, assure notamment qu’il distribue déjà "tous les produits d’hygiène concernés par ce texte auprès d’associations partenaires".

Revendre, recycler ou baisser la production

Les entreprises peuvent aussi choisir de réemployer une partie de leurs invendus ou de les recycler. Chez Fnac Darty, Leroy Merlin ou Ikea par exemple, certains sont vendus moins cher dans des espaces dédiés aux produits d’occasion. Fnac Darty en revend aussi certains à des sociétés qui récupèrent les pièces détachées.

"Cela fait plusieurs années qu’on a initié le processus, c’est devenu du bon sens commerçant de travailler comme ça", explique à l’Agence France-Presse Katell Bergot, directrice "seconde vie" du groupe. De manière générale, distributeurs et producteurs se disent d’ailleurs prêts pour la nouvelle loi. Même dans l’habillement, où le taux d’invendus atteignait en 2019 quelque 4,1 % du chiffre d’affaires du secteur, soit 1,7 milliard d’euros, selon l’Ademe.

"Depuis deux ans, les enseignes ont appris à mieux anticiper la demande pour produire exactement le nombre de produits qu’on va vendre", assure Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce qui représente les grands magasins et les enseignes de mode et de chaussures.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Météo France : Baisse des températures et premières neiges annoncées en Franche-Comté

Après une douceur des températures observées la semaine dernière, le thermomètre devrait cette fois afficher des températures en dessous des normales de saison y compris en Franche-Comté pour cette semaine du 17 au 21 novembre. Cette chute du mercure s’accompagnera de précipitations qui pourraient donc être propices à l’arrivée de la neige en plaine pour la première fois de la saison. 

Des aurores boréales pourraient revenir cette nuit dans le ciel franc-comtois…

Un spectacle céleste exceptionnel a illuminé le ciel franc-comtois ce mercredi 12 novembre, peu avant l’aube. Entre 3 et 4 heures du matin, de somptueuses aurores boréales ont été observées depuis plusieurs communes en Franche-Comté. Et elles pourraient se reproduire dans la nuit de mercredi à jeudi...

Autour du renard dans le Doubs, des acteurs longtemps opposés s’assoient à la même table

Les partenaires du programme Careli organisent une table ronde le jeudi 27 novembre au Laboratoire Chrono-Environnement à Besançon. Cet événement marque une nouvelle étape pour ce programme de recherche-action engagé depuis 2019 autour de la gestion du renard roux (Vulpes vulpes).

Eaux pluviales : Grand Besançon Métropole veut préparer le territoire aux orages de demain

Après deux années d’étude, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Christophe Lime, vice-président en charge de l’Eau et de l’Assainissement, soumettront au débat communautaire ce jeudi 6 novembre 2025, un document stratégique sur la gestion des eaux de pluie. Objectif : anticiper les effets du changement climatique et mieux encadrer l’urbanisation.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.68
peu nuageux
le 18/11 à 03h00
Vent
2.42 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
94 %