L'État va commander 100 TGV du futur auprès d'Alstom d'ici à fin juin, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, lors d'un point presse du comité de suivi de la fusion entre Alstom et Siemens. « Nous confirmons la commande par l'État de 100 TGV du futur. Cette commande doit passer devant le conseil d'administration de SNCF Mobilités soit fin avril, soit fin juin. En tout état de cause, la décision est prise, elle sera effective », a déclaré le ministre.
Bonne nouvelle pour Belfort
Cette prochaine génération de TGV qui pourrait entrer en service en 2022 est développée par Alstom et la SNCF. Le TGV du futur est vu par les salariés d'Alstom comme un projet prioritaire qui pourrait permettre de pérenniser le site de Belfort et faire face à la concurrence, notamment celle du géant chinois CRC. « Je pense que c'est une bonne nouvelle pour le site de Belfort et pour le site de La Rochelle. Je pense que c'est important d'entendre que cette nouvelle-là est confirmée », a affirmé Bruno Le Maire.
Le Maire de Belfort Damien Meslot n'aura pas tardé à réagir à l'annonce de qu'il pense être une "excellente nouvelle". Il dit tout de même rester "très vigilant sur le cadencement de la production de ces TGV", qui devra correspondre à un rythme de "10 à 12 TGV par an".
Un contexte de fusion entre Alstom et Siemens
Le constructeur ferroviaire Alstom doit être repris par l'allemand Siemens pour donner naissance au numéro deux mondial du matériel ferroviaire roulant et au numéro un de la signalisation ferroviaire. Siemens apportera ses activités ferroviaires et signalisation à Alstom, en échange de la moitié du capital du français, dont il pourra dépasser les 50,5 % du capital après quatre ans. Il sera majoritaire au conseil d'administration. Alstom emploie actuellement 32 800 salariés, dont 9 000 en France.
Avec AFP