"Le préfet nous a indiqué ne rien pouvoir faire au niveau local", explique Fabrice Jeannerod, représentant de l'ATSU 25, Association pour les transports sanitaires urgents du Doubs et ambulancier à Pontarlier.
Et d'ajouter : "Cela veut dire qu'il n'y aura pas de revalorisation de la garde départementale. Il a donc été décidé de poursuivre le mouvement, de ne pas faire les sorties et transferts inter-hospitaliers, les sorties à domicile, de gardes de nuit jusqu'à nouvel ordre".
En plus de ces mesures, les quatre départements n'assurent plus "la garde, départementale". Fabrice Jeannerod précise que le "mouvement se poursuivra jusqu'à de nouvelles négociations avec Monsieur le Préfet, sinon il n'y aura pas de sortie". Il lui est demandé de : revoir la garde départementale et que les transports soient payés sous quinzaine.
Des entreprises bientôt réquisitionnées ?
Le représentant indique avoir eu "des échos" selon lesquels des entreprises du Jura "pourraient être réquisitionnées": "Il se pourrait que le préfet nous réquisitionne même dans le Doubs et là, on serait obligé d'y aller et on travaillerait encore à titre gratuit", explique-t-il.
Info +
- Le mouvement englobe : 26 entreprises du Doubs, 20 entreprises du Jura, 25 entreprises en Haute-Saône et 6 pour le Territoire de Belfort. Une seule entreprise sur Besançon assure les sorties.